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ROCHES TRAPPÉENNES.
MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
est noire, un peu terne. Son éclat est résineux, et il
ressemble au pechkohle des minéralogistes allemands ; cependant les fibres du bois se distinguent encore dans certaines parties. Quand on le calcine, il dégage beaucoup de matières bitumineuses qui entrent en combustion; il donne un coke noir, fendillé, ligniforme. Le résidu qu'il laisse par le grillage est une cendre brune presque entièrement formée d'oxyde de fer mélangé à un peu d'argile : par conséquent on retrouve de l'oxyde de fer dans ce lignite, comme dans la plupart des combustibles métamorphosés par les trapps. Lignite prismatique cl'Amilsorsak. Carbone Matières volatiles Oxyde de fer et un peu d'argile. Somme.
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49,44 117,60 .
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9,96
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100,00
Cet essai montre que le lignite prismatique d'Amitsorsak renferme encore autant de matières volatiles que le lignite ordinaire. On voit donc bien qu'un combustible prismatique n'a pas nécessairement été soumis à une température élevée. J'observerai, du reste, que le lignite et la houille deviennent quelquefois prismatiques par des retraits symétriques résultant d'une simple dessiccation à l'air. Le mont Meissner, devenu si célèbre par meissner. les discussions des Neptunistes et des Vulcanistes, nous montre un métamorphisme très-remarquable, qui est produit dans le lignite par une roche trappéenne. M. de Léonhard a donné une description complète de ce gisement classique que j'ai eu moi-même l'occasion de visiter (1). La fig. 7, Pl. IV, représente une coupe faite de (1) Von Leonhard. Die Basaltgebildr, t. II, p. 286,
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l'est à l'ouest dans le mont Meissner. La base de la montagne est formée par le grès bigarré s et 'par le muschelkalk c. Sur ces terrains repose, en stratification discordante, le terrain tertiaire dans lequel on exploite le lignite. Il présente à sa partie inférieure une couche d'argile calcaire a; puis vient un sable quartzeux blanc e,
dont l'épaisseur est inférieure à un mètre. L'étage du lignite t lui est superposé, et par dessus se trouve constamment une argile plastique a', qui forme une couche dont l'épaisseur varie de om,15 à 1,7 o. Enfin le tout est recouvert par un énorme amas de roches basaltiques t,
dont l'épaisseur atteint près de 2 oo mètres. On y remarque notamment une dolente grise, bien cristalline, qui a été analysée par M. Bergemann. Il importe d'ob-. server qu'elle renferme au moins 1,7 d'eau, et plus de
il p. Il» d'un carbonate à base de fer. Revenons au lignite qui doit seul nous occuper ici. Sa puissance est considérable et varie de 6 à 3o mètres. Dans sa partie supérieure il a subi des métamorphoses qui sont de plus en plus faibles, à mesure qu'on
s'éloigne du basalte; et à une certaine distance il est d'ailleurs à l'état normal. Ses métamorphoses ont été étudiées depuis longtemps par MM. Mitscherlich et de Léon hard.
Anthracite. - Le lignite le plus rapproché du ha- Lignite changé salte est devenu prismatique, de même que l'argile a' naTaaetriZte,ie. qui le recouvre. Ses prismes sont perpendiculaires au basalte, et ils se continuent de l'argile dans le lignite. Sur une épaisseur d'environ om,6o , le lignite a été changé en une sorte d'anthracite bacillaire (stangenkohle). Sa densité est... 1,391. Cet anthracite conserve la même forme, quand on le chauffe, et il ne dégage pas de matière bitumineuse. Il laisse 16,9 d'une cendre pesante et fortement colorée par de l'oxyde de