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MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
ROCHES TRAPPÉENNES.
tinu ; alors le grès est lustré, vitreux et de plus son éclat test un peu gras. A une certaine distance, on observe de petits nodules isolés de zéolithes. Ces nodules sont représentés Pl. IV, fig. 2 1 ; ils ont une couleur blanc mat qui les distingue du blanc grisâtre des grains de quartz. Ils sont arrondis, bien qu'irréguliers, et ils donnent à la roche une structure oolithique. Souvent on remarque une cavité dans leur intérieur. Ils se détruisent dans les parties altérées par l'action de l'air. Enfin, à une distance plus grande du basalte, le grès qui était lisse et compacte devient poreux et rugueux ; il a encore la couleur blanche, mais il a perdu son éclat gras, et sa structure arénacée est maintenant bien visible. De petits mamelons de zéolithe tapissent seulement ses cavités. Ces métamorphoses du grès peuvent se suivre sur une épaisseur de quelques décimètres. J'ai trouvé pour la densité moyenne du grès blanc légèrement bleuâtre de Wildenstein... i,'542. D'un autre côté, M. Leonhard a constaté que le grès bigarré rouge d'Heidelberg pèse... 2,445 (1). On voit donc que la densité du grès prismatique de Wildenstein est un peu plus faible que celle du grès normal. Ce résultat pourrait s'expliquer en admettant que le quartz aurait été légèrement vitrifié ; car la densité d'un grès devenu prismatique dans un haut fourneau de Laubach est seulement de... 2,081 (2). Cependant, comme dans le grès de Wildenstein , on distingue encore les grains de quartz ; il est visible que la fusion était, en tout cas, très-incomplète. Il faut tenir compte d'ailleurs de ce que le grès de Wildenstein a eu sa composition modifiée, et de ce qu'il a été pénétré par une zéolithe ; car on sait Von Leonhard. Die Basal tgebilde, t. Il, p. 23u
Recherches sur les verres provenant de la fusion roches (Bullet. lie la Soc, géol., 2, s., t. IV. p. 1380).
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que la densité des zéolithes est notablement inférieure à celle du quartz. M. G. Bischof a reconnu que le grès de Wildenstein contient une petite quantité d'une matière organique. Quand on le chauffe, cette matière donne même une vapeur légèrement ammoniacale (i) . Dans certains échantillons du grès de Wildenstein , qui sont à gros grains et qui passent au conglomérat, on distingue très-bien des fragments de feldspath orthose. Ce feldspath a un éclat assez vif, mais un peu gras, et il a généralement pris une couleur blanc verdâtre. Lorsque le grès métamorphique est resté exposé à l'action de l'air, j'ai remarqué qu'il est toujours fortement altéré à sa surface. Il est devenu blanc jaunâtre et rugueux. Le ciment qui réunissait ses grains de quartz a disparu, et ces grains restent seuls en saillie. Voilà donc encore un nouvel indice montrant que le ciment du grès métamorphique n'est pas de la silice fondue, mais bien une zéolithe.
J'ai fait un essai du grès lustré et prismatique de Wildenstein. J'ai eu soin de le débarrasser aussi bien que possible des parties noirâtres et basaltiques qu'il renfermait; il en restait cependant encore, et elles ont contribué à augmenter un peu les quantités de magnésie et d'oxyde de fer qui ont été trouvées. J'ai constaté d'abord que ce grès étant porphyrisé, s'attaque assez fortement par les alcalis; càr en le faisant bouillir pendant une heure avec de la potasse au
dixième, la quantité de silice dissoute s'élève à 12,9 la liqueur potasp. 100. Il y a un peu d'alumine dans pèse après calcinasique, et le résidu insoluble tion... 82,19. Un cinquième de la roche environ peut donc être attaqué par la potasse (S 12).
des (i) G.
Bise«. Lehrbuch, der Geologie, t. TE, p. 755.