Annales des Mines (1857, série 5, volume 12) [Image 280]

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DÉPENSE DES pÉvEnscans v ERTICAUX

55o

ALIMENTÉS PAR UN CANAL DE MÊME LARGEUR.

La comparaison relative aux expériences de M. Lesbros ayant montré que la formule s'applique aux barrages de 0,54, je passe aux observations contenues dans

la 4° série sur un barrage de o,6o8. Charges

Épaisseurs

Coefficients

Coefficients

Il

h

d'expérience.

formule.

0,195 0,216 0,2335 0,249 0,471 0,272 0,289

0,163 0,181 0,1965 0,209 0,428 0,2885 0,242

0,4287 0,4346 0,4337 0,4338 0,4375 0,4368 0,4368

0,4323 0,4382 0,4258 0,4371 0,4349 0,4360 0,4392

de la

Différences,

00038 0,0036 0,0079 0,0033 0,0026 0,0008 0,0024

L'approximation est encore plus grande que dans les cas précédents. Pour ne pas fatiguer le lecteur par une comparaison dont les résultats paraissent évidents, je finirai par le tableau auquel donne lieu la 2° série d'expériences sur un barrage de 0,918. Charges

Épaisseurs

Coefficients

Coefficients

H

h

d'expérience.

formule.

0,0630 0,0735 0,0810 0,0850 0,1210 0,1330 0,1630 0,1780 0,1890 0,2130 0,2300 0,2470 0,2610 0,3310 0,3570 0,3700 0,4360

0,0525 0,0615 0,0680 0,0715 0,1020 0,1120 0,1380 0,1518 0,1605 0,1825 0,1960 0,2105 0,2195

0,2790 0,3000 0,3115 0,3680

0,4222 0,4216 0,4205 0,4204 0,4213 0,4235 0,4479 0,4288 0,4261 0,4217 0,1420 0,4271 0,1311 0,4440 0,4409 0,4425 0,4392

de la

0,43050 0,43632 0,43700 0,44200 0,4400 0,4367 0,4418 0,4368 0,4406 0,4341 0,4516 0,4434 0,4360 0,4406 0,4469 0,4600 0,4440

Différences.

0,0083 0,0147 0,0165 0,0220 0,0190 0,0132 0,0139 0,0080 0,0145 0,0121 0,0196 0,0163 0,0049 0,0033 0,0060 0,0175 0,0005

Ce tableau est celui qui présente la moins grande approximation; elle est cependant suffisante dans la pra-

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tique, parce que c'est celle qui est définitive, puisque nous n'avons pas, en nous servant de la formule, d'interpolations à effectuer. Du reste, M. Boileau a dû rectifier encore ici, à l'aide de courbes, les coefficients expérimentaux ; l'erreur qui a été commise pour la jauge peut l'avoir été aussi dans

les valeurs de H et h. Enfin, comme je l'ai remarqué, les coefficients de la formule doivent toujours être un peu plus grands que ceux de l'expérience. L'ensemble de cette discussion me paraît prouver qu'on peut dans la pratique employer avec sécurité la formule que je propose. Elle est simple et donnera certainement plus d'approximation que les méthodes connues jusqu'à ce jour. Il résulte de là que, pour mesurer la dépense d'un déversoir vertical à biseau et alimenté par un canal rectangulaire de même largeur, on pourra

Conclusion.

Règle pratique pour mesurer

la dépense des déversoirs verticaux à arête saillante

10 Déterminer H à l'aide du tubeinclicateur de Bidone , et alimentés par des canaux modifié d'après les idées de M. le capitaine d'artillerie Boi- rectangulaires

leau, c'est-à-dire droit au lieu d'être courbé à angle droit; section 2° Déterminer h par la considération de la

de la nappe liquide au-dessus de la crête du barrage, ou plus simplement (ce qui sera moins exact) en la mesurant directement au milieu du déversoir ; 5° Substituer ces données dans l'équation

h,/ D

/H V2gH

V 2 (H' -

h -171

)

qui donnera la dépense avec une assez grande approximation.

Cette approximation serait plus grande si H était déterminé par un nivellement et avait exactement la valeur que lui suppose la formule.

de même longueur.