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ET LE NORD DE L'ANDALOUSIE.
VOYAGE DANS LA SIERRAMORENA
On à trouvé dans quelques mine ét particulièrement dans les salebandes dti filon sud de Tharsis , de trèsbelles veines de sulfure de cuivre noir; mais ce sont là des exceptibts assez rares jusqu'ici. Examinons les caractères de ces amas à rintérietir Si l'on coupe le gîte par un plan vertical, on rencontre ordinairenient une première épaisseur de 5, 10, 15 mètres de terres ferrugineuses, plus ou moins meubles, résultat
évident de la décomposition des pyrites sous les influences atmbsphériques. Quelquefois aussi, ce sont des crêtes quartzo-ferruginetses; sous cette espèce de chapeau de fer, la pyrite se montre alors On masse homo-
gène blanche ou d'un gris jaunâtre. Certaines zones paraissent noires. Dans la région voisine du Chapeau dé fer; la masse
est fissurée, fendillée ; en tnêthe temps, elle présente une apparence de stratification parallèle aux salebandes.
Enfin, toujours dans la région supérieure, entre les bancs de pyrite dure et solide, on voit des amas ou des ibtieS dé minerai menti., ptilVérulent , véritable schlich naturel.
Plus bas, et à mesure qu'on descend davantage, l'aspect du minerai est plus uniforme ; toujours massif, mais plus compacte, il devient plus solide et plus dur ;
d'Un abattage difficile par sa dureté, il exige moins d'ouvrages de soutènement, et on a pu quelquefois y pratiquer, Sans Consolidation artificielle, des VoilteS souterraine§ très-étendues. J'ai dit celé la pyrite Massive occupait toute la puis-
sauce du gîte ; dans la plupart des cas, il en est
en
effet, ainsi. On ne trouve que quelques coupures dé la massé pyriteuse par des veines toujours peu épaisses des mêmes argiles blanches qu'aux salebandes. Quelquefois aussi, mais beaucoup plus rarement, 'de's baucs
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discontinus de jaspes ou de schistes argileux silicifiés sont intercalés dans la masse. Ces derniers faits se présentent le plus ordinairement dans le voisinage des salebandes. Jusqu'ici les travaux repris sur la plupart de ces gîtes
sont encore trop peu avancés pour qu'on puisse dire rien de général sur leurs variations de puissance et de
Variations
de puissance et de richesse.
richesse.
Pourtant, dans quelques-unes de ces mines déjà, on a cru observer une tendance au rétrécissement à une profondeur variable avec l'importance des amas. 11 serait possible, d'après cela, que la forme lenticulaire se reproduisît suivant la verticale comme suivant l'horizontale.
Ce serait un trait de ressemblance à ajouter à tous
comparais«
vileaeml emsemi ibneersgd, u ceux que présentent déjà ces gîtes avec les muas classi- a Fahlun, ques du Rammelsberg , cle Fahlun, d' Agordo (hau(e ded'Agordo
Vénétie).
D'un autre côté, la matière cuivreuse ne paraît pas être disséminée uniformément dans toute la masse du minerai. J'ai observé à Rio-Tinto, à San ,1:figùe1, à Calcinas
etc., que les travaux anciens qui, sans doute,
devaient rechercher les minerais les plus riches, étaient
plus particulièrement concentrés vers l'éponte nord, c'est-à-dire au toit des gîtes. Quelquefois aussi, comme cela semble se produire à Tharsis, te minerai s'enrichit
en s'approchant des deux salebandes. Ces faits ont besoin d'être suivis plus longtemps pour qu'on puisse les ériger en loi générale ; mais ils n'ont rien qui doive surprendre, car on sait qu'au Rammelsberg, le toit et le mur sont très-diversement riches, qu'àFahlun, d'après M. Durocher, les skiilar ou bandes de roches chloriteuses , qui limitent le gîte, semblent avoir exercé une attraction sur le minerai riche, la masse centrale étant
(haute Vénétie) .