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Marbre n.
TRAVAUX FAITS 682 Le gîte de marbre du Frais-Vallon est situé sur la rive droite ce ce ravin, à s kilomètres ouest d'Alger. Il constitue un filon enclavé dans les terrains cristallins de la Bouzaréah. Son affleurement a la forme d'une grosse lentille de 24 mètres de long et de 2-,5o d'épaisseur maximum, dirigée approximative. meut du nord-ouest au sud-est et plongeant au nord-est d'environ /15°. Ce marbre est le résultat de l'agglomération de longues aiguilles prismatiques constituant des faisceaux coniques qui s'entrecroisent en tous sens. Il est susceptible de prendre un beau poli et il présente alors l'aspect d'une mosaïque d'un
AU LABORATOIRE D'ALGER EN
1856.
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Les proportions respectives d'oxygène dans la chaux et la magnésie ne sont pas dans un rapport simple, de sorte qu'on ne peut considérer cette roche que comme un calcaire dans lequel une certaine quantité de chaux a été remplacée par une quantité équivalente de magnésie. Calcaires Les calcaires diluviens des environs de Laghouat ont l'aspect n° du calcaire d'eau douce. Ils sont formés dans la croûte la plus diluviens et 8. extérieure de zones parallèles colorées en brun-rougeâtre. Ce
gris clair à tons variés produisant un joli effet. Il se laisse tailler
sont des échantillons de cette croûte que l'on a analysés. Ils contiennent très-peu de chlorures et de sulfates terreux, précisément parce que, étant tout à fait à l'extérieur, ils ont été
en larges plaques et peut être façonné au tour. Si ce marbre était goûté par l'industrie, il serait facile de l'exploiter à peu de frais, à cause de sa proximité d'Alger. On peut en faire des tables, des consoles, des cheminées, des vases, des colonnes, et l'employer avec avantage comme soubassement dans la décoration intérieure des monuments publics.
délavés pendant longtemps par les eaux de pluies. Le grès calcaire du Djebel-Mouciloua (environs de Laghouat) peut être considéré comme un mélange de sable quartzeux, de carbonates terreux et d'argile. C'est la plus riche en sulfate de chaux parmi toutes les roches analysées. Le Djebel-Moudloua , de même que le Djebel-Mua, renferme une épaisse formation
La dolomie n" 2 forme des couches puissantes dans la chaîne du Djebel-Senelba. Elle renferme
de gypse, qui est contemporain des autres roches, ce qui ex-
Dolomie no 2.
Chaux. Magnésie.
Protoxyde de fer.
0,300 Contenant oxygène 0,0857 0.0813 0,2099 0,0015 j 0,0081
caledirE, no 3.
Calcaire r, 4. Calcaire n" 5.
Calcaire
dolomitique n. 6.
La matière est traitée successivement : i° Par l'eau pour enlever les sels solubles, chlorures et sul-
CO2Mg0.
Le calcaire n" 5 est associé en couches régulières à la dolomie du Djebel-Senelba. Il donnerait par la cuisson de la chaux grasse. Le calcaire n" Li est à structure cristalline; il est enclavé par grandes lentilles dans le rocher de sel du Djebel-Sahari. Le calcaire secondaire du Djebel-Mila , analyse n° 5, est un des calcaires qui renferme le plus de sulfate de chaux. L'on sait que, dans le massif du Djebel-Mila, il y a de puissantes couches de plâtre qui sont contemporaines du terrain secondaire. La substance analysée renferme peu de magnésie ; c'est un calcaire argilo-sableux qui, par la cuisson, donnerait probablement de la chaux hydraulique. Le calcaire dolomitique de Laghouat renferme Chaux.
Magnésie.Acide carbonique
0,3584 contenant oxygène 0,1720 0,4654
0,1024 1
0,0667 ) 0,3384
plique la présence du sulfate de chaux dans les grès.
VI. Analyses d'argiles et de silicates terreux divers.
Ce qui donne à cette dolomie la composition ordinaire CO2Ca0
Grès ri. 9.
2
fates;
2" Par l'acide acétique pour enlever les carbonates terreux ; 3° Le résidu insoluble est fondu au creuset de platine avec quatre fois son poids de carbonate de soude, et l'on a séparé par les méthodes connues la silice, l'alumine, le peroxyde de fer, la chaux et la magnésie. La soude de la roche feldspathique de Tichi a été dosée par la fusion de la matière avec du nitrate de plomb. La mésotype de Dellys se dissout dans l'acide chlorhydrique et l'on a dosé directement la soude dans la solution. L'eau a été dosée en calcinant la matière au rouge et tenant compte de l'acide carbonique qui pouvait être dégagé.
L'eau hygrométrique a été dosée à part en desséchant la matière à l'étuve de Gay-Lussac
Méthode
d'analyse.