Annales des Mines (1857, série 5, volume 12) [Image 367]

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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR..

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ROCHES GRANITIQUES.

En résumé, nous avons dû constater l'inexécution des pres-

criptions de l'ordonnance de 1843, en ce qui concerne le manomètre et le flotteur d'alarme ; mais nous devons ajouter que, d'une part, il ne parait pas que cette contravention ait eu aucune influence sur l'accident, qui est provenu de la construction défectueuse de la chaudière, construction acceptée comme satisfaisante à l'époque à laquelle elle remonte, et qui depuis

ÉTUDES SUR LE MÉTAMORPHISME.

avait été oubliée ; d'autre part, que cette chaudière était sur le point d'être remplacée par une autre, pour laquelle une autorisation avait été demandée et qu'on était occupé à placer, Cette circonstance, sans pouvoir justifier le non-accomplissement des prescriptions de l'ordonnance de i.843, peut tendre à l'excuser. En conséquence nous sommes d'avis qu'il n'y a pas

HI. ROCHES GMAXIITIEDUES.

lieu d'exercer des poursuites contre les propriétaires de la chaudière. Albi, le 29 décembre ts55.

L'ingénieur ordinaire, Signé

DUSAUZEY.

L'ingénieur en chef soussigné adhère à l'opinion exprimée dans le rapport ci-dessus sur la cause probable de l'accident, et en adopte les conclusions. Albi, le

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janvier 1856.

Signé

CANTELOUBE DE "MAMIES.

La commission, après en avoir délibéré, approuve les conclusions du rapport du secrétaire-adjoint. Le président de la commission centrale, Signé

L. CORDIER.

Par M. DELESSE, ingénieur des mines.

(Suite.)*

J'étudie maintenant le métamorphisme produit au contact des roches granitiques, et je l'examine successivement dans les différentes roches encaissantes, en suivant le même ordre que précédemment. Ce métamorphisme s'observe souvent sur une grande échelle, en sorte qu'il sera moins nécessaire de le préciser par des exemples. Du reste, s'il accompagne généralement la cristallisation des roches granitiques, il ne paraît pas toujours résulter de leur action directe. En effet, lorsqu'on jette les yeux sur une carte géologique, on est frappé de la petite étendue que les roches granitiques éruptives présentent relativement aux roches métamorphiques. Quelquefois même le gneiss, le micaschiste, le schiste ardoisier et les divers schistes cristallins sont très - développés, et cependant il n'y a dans leur voisinage aucune roche granitique ni même aucune roche éruptive qui soit visible. Il et donc naturel de mettre en doute que ces roches métamorphiques aient été formées

par une action directe des roches granitiques. Elles me paraissent avoir simplement participé à leur cristallisation. Elles résultent d'une action générale et non pas d'une action de contact. En un mot, elles ont été modifiées par le métamorphisme normal.

  • Voir Annales des Mines , t. XII, p. 89 et

417.