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COMBIUSWIIILIFA.
Les combustibles se trouvent rarement en contact avec des roches granitiques ayant un caractère éruptif; on en connaît cependant quelques gisements. Il est d'ailleurs assez fréquent de rencontrer des combustibles dans les roches granitiques elles-mêmes et alors ces combustibles sont toujours à l'état de graphite ou d'anthracite. S sas.
Graphite dans les roches granitiques.
A. GRAPHITE.
Le graphite s'observe souvent dans le voisinage des
roches granitiques et jusque dans ces roches ellesmêmes. En effet, on l'a signalé dans des roches granitiques éruptives, telles que le granite des Pyrénées et la syénite de Saint-John dans le nouveau Brunswick (1). Cependant le graphite s'est spécialement développé dans le gneiss et dans les roches qui lui sont associées telles que le micaschiste et le calcaire saccharoïde. Il provient alors du métamorphisme de couches charbonneuses; il se trouve à la périphérie de grands massifs granitiques ou plus généralement dans les rochés métamorphiques. Sa formation paraît surtout devoir être attribuée au développement de la structure cristalline de la roche qui le renferme ; elle est au contraire à peu près indépendante de la nature même de cette dernière, car on le rencontre dans les roches les plus variées.
S 132.
ROCHES GnA1TIQUES.
MÉTAMORPHISME DE LA ROCHE ENCAISSANTE.
B. ANTHRACITE.
L'anthracite se montre fréquemment au voisinage de roches granitiques, et, dans un très-grand nombre de gisements, l'on a pu constater qu'il provient du métamorphisme de la houille. A Brassac , par exemple, (s) Dana. Mineralogy, third. cd., t. H, p. 30.
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houille devient de plus en plus anthraciteuse à mesure
qu'on se rapproche du gneiss qui forme le fond du bassin. Le métamorphisme de la houille en anthracite, peut donc avoir lieu, même près d'une roche granitique non éruptive comme le gneiss de Brassac. Voici quelques gisements dans lesquels il a eu lieu
sur une petite échelle, et seulement près du contact des roches granitiques. Dans un important travail sur les gîtes Chassigny. de houille de la Chapelle-sous-Dun, M. Drouot a signalé
à Chassigny, un grand massif de porphyre qui enveloppe complètement un petit lambeau de terrain houiller ( Pl. VI, fig. 2). Une carrière qui est ouverte sur 4 mètres de hauteur permet de bien voir le grès du terrain houiller. Ce grès s'exploite pour moellons et il est encore reconnaissable à ses empreintes végétales; dans le fond de la carrière, il est durci, métamorphosé et il commence même à passer insensiblement,
au porphyre. Ses couches sont brisées et bouleversées elles renferment des veinules d'une houille devenue anthraciteuse, provenant visiblement de celle qui est exploitée à une très-petite distance à la Chapellesou s- D un .
Le porphyre au voisinage duquel la houille se Porphyre. change en anthracite, est un porphyre quartzifère bien carac-
térisé. Il contient du .quartz en grains, de l'orthose, de l'auorteh.ose et du mica ferromagnésien ayant une couleur verLa houille normale se montre à la Chapelle-sousHouille. Dun. Sa densité est... 1,225. Elle brûle avec une longue flamme.
A peu de distance du porphyre, on y trouve accidentellement quelques mouches de galène.
La houille qui est voisine du porHouille anthraciteuse. phyre est devenue anthraciteuse, sa couleur est noire grisâtre. Elle brûle sans flamme.
Porphyre quartzifère et Houille.