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OBSERVATIONS
SUR LA DÉPENSE DES DÉVERSOIRS.
sphère de larges surfaces liquides de 90 à soo mètres de longueur; enfin, en laissant, comme M. Castel et M. Lesbros , les nappes liquides tomber librement dans l'air (i) , au lieu d'établir les déversoirs au
citations, cette Note ne peut donner qu'une idée incomplète des résultats de mes expériences, parce qu'elle ne mentionne que cinq séries sur onze et que , dans deux de ces cinq séries, elle supprime, sans avertissement plus de la moitié des expériences; enfin parce que l'une des séries choisies par M. Clarinval , la septième, est, comme je viens de le faire remarquer, relative à des circonstances tout à fait exceptionnelles, Quoi qu'il en soit, je suis loin de penser qu'il y ait, dans ces particularités, aucun parti pris.
sein même du courant : je me serais ainsi épargné des os-
cillations, des remous, des frottements, des variations de pressions intérieures... , etc ; mais mon but n'était pas le même que celui de ces hydrauliciens : j'ai voulu opérer dans des circonstances complétement semblables à celles de la pratique du jaugeage des cours d'eau, et étudier les difficultés naturelles de la question, afin de les signaler, de donner des moyens d'observation propres à les dimi-
nuer, et de prémunir les ingénieurs contre toutes les causes qui peuvent influer sur la régularité ou même l'exactitude des résultats dans une opération importante qui, en l'absence d'études spéciales, était regardée à tort comme très-simple. En même temps, j'ai eu soin soin de discuter les résultats qui me paraissaient incertains, et l'auteur de la Note use en plusieurs endroits, clans des termes qui ne sont pas ceux que j'ai employés, des indications données par moi-même à cet égard. Indépendamment d'une grande inexactitude dans les (i) Malgré la réunion des circonstances les plus favorables, bien que les cinq coefficients de M. le colonel Lesbros , cités dans la note, soient, pour chaque expérience, des moyennes de trois résultats, la différence entre ces coefficients et ceux que M. Clarinval a calculés varie successivement, d'après la dernière colonne de son tableau, de 5 à. 55, de 115 à 19 et enfin /1, ce qui, au point de vue de l'auteur de la formule, atteste-
rait au moins une assez grande irrégularité. En outre, pour adopter le mode d'appréciation de M. Clarinval , il faudrait regarder comme fausse l'expérience de M. Lesbros qu'il supprime dans une série de six résultats, parce qu'elle ne vérifie pas sa formule.
Pour abréger, je terminerai par l'observation suivante
M. Clarinval conseille de déterminer les charges à l'aide du tube indicateur de Bidone modifié d'après les idées de M. le capitaine d'artillerie Boileau, c'està-dire droit au lieu d'étre courbe.... » Cette appréciation m'oblige à faire observer que le tube recourbé employé par le savant géomètre à qui l'on doit surtout de belles et nombreuses observations sur les formes des veines liquides, les remous, la propagation des ondes.... etc., présente beaucoup plus d'analogie avec le tube de Pitot qu'avec le mien. Le procédé que j'ai proposé consiste à plonger un tube ouvert quelconque en amont et non en aval du déversoir, dans une masse liquide àpeu près stagnante etnon dans un courant plus ou moins rapide : le premier moyen d'observation exigerait une installation particulière, une orientation exacte et des nivellements, tandis que, dans le second,
le tube se fixe de lui-même par la pression de l'eau contre le barrage et place la colonne liquide directement au-dessus du seuil du déversoir ; enfin les propriétés physiques manifestées par l'emploi de ce dernier appar-
tiennent à un ordre particulier de phénomènes. Il y a donc, entre le premier procédé et le mien, des différences