Description géologique du département de l’Aisne, par M. le vicomte d’Archiac, vice-président de la société géologique de France.- Paris : Langlois et Leclercq, libraires, 1843. 290 p, 7 tableaux, 4 planches de coupes en couleur, 7 planches en noir et blanc, 32 cm. [Image 148]

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DESCRIPTION GÉOLOGIQUE DU DÉPART. DE L'AISNE.

Cyprxa exerta, id ., ibid . Ovula tuberculala, Duel ., Mons•en-Laonnois, r . Ancillaria buecmoides, Lam ., Retheuil .

subulata, id ., ibid ., Laon .

olirula, id ., ibid ., ibid ., Verneuil .

(nova sp .), Laon . Terebellum fusiforme, Lani ., Retbenil, Mons-enLaounois . Olica nitidula, Desh ., Laon, Verneuil.

Nautilus umbilicaris, id ., ibid ., Retheuil, Soissons, zigzag, Soc ., ]tetheuil. Dents de Lainait cornubica, Verneuil , Laon, Suissons, etc. --- ( indéterminé ) . ibid ., ibid . ibid. Treonyx Prades, e. L+~niys ibid ., c. Coprolites ibid ., r.

TROISIEME ÉTAGE . — Sables inférieurs proprement dits.

Les sables inférieurs , qui ont donné leur nom à tout le groupe, en sont, en effet, la partie la plus importante, par leur puissance comme par leur étendue. Ils occupent le milieu du groupe, et sont composés de sables siliceux plus ou moins colorés par de l ' hydrate de fer . A la partie supérieure, c ' est-à-dire immédiatement au-dessous des bancs coquilliers, se trouve souvent un banc de sable très chargé de points verts, nais qui se distingue toujours de la glauconie grossière, par la finesse de ses éléments et l'uniformité de sa teinte, aussi bien que par sa position relative et ses fossiles . Les points verts y sont, en outre , plus ou moins répandus, suivant les localités (1) . Le fer hydraté forme quelquefois des zones horizontales dans cet étage, et lorsqu'il est assez abondant, il agglutine le sable en un grès ferrugineux sans solidité . Vers le bas, le sable devient plus pur, souvent nième d'un blanc assez éclatant. Dans la vallée de la Marne, les sables inférieurs se montrent sur le bord de la rivière, à l'E . de Crouttes ; ils forment une pointe avancée près de Chézyl'Abbaye, et constituent, à partir de Nogentel et d'Essouunes, le pied des talus jusque dans le département de la Marne . lis remontent sur les bords du Surmelin jusqu'à Condé ; niais ils n'ont, de ce côté, qu'une faible épaisseur, comparativement à celle qu'ils acquièrent plus au N . Au-dessus et contre le vieux manoir de Chàteau-Thierry, une sablière est ouverte dans cet étage . Le sable est gris, jaunâtre ou ferrugineux, et zoné de lignes plus ou moins foncées . Des deux côtés de la vallée de Brasles, cet étage est encore assez épais, puis il s'abaisse à l'E ., au-dessous de Mont-Saint Père, de Jaulgoune, de Treloup et au-delà . Dans ces dernières localités, les glaises (le l'étage des lignites sont à une faible profondeur, et les sables, presque toujours cachés, ne semblent pas avoir plus de 8 à 10 mètres d'épaisseur, sauf quelques renflements accidentels. Les sables inférieurs se montrent vers le pied du talus, dans la vallée du Clignon . De Monthiers à Brumetz , ils sont bien caractérisés . Le village de Gandelu est entièrement bâti sur cet étage, qui remonte un peu dans les vallons environnants . Sur les bords de l'Ourcq, on le voit seulement depuis La Ferté-Milon (1) C'est à cette couche que nous avions précédemment donné le nom de glauconie moyenne.

( Bulletin de la Société géologique de France, tome VI, 1835 . )