Annales des Mines (1858, série 5, volume 14) [Image 67]

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DU MINERAI D'ÉTAIN DANS LE CORNWALL.

PRÉPARATION MÉCANIQUE

des bocards aux haldes les plus éloignées dépasse rare-

ment i kilomètre ; de petits chemins de fer viennent aboutir à l'arrière du bocard , de manière que les wagons puissent être directement vidés dans les trémies, qui alimentent les pilons.

Le plus souvent l'eau provient de la mine, et les pompes ont à l'élever à la bouche du puits, au lieu de la déverser dans la galerie d'écoulement (Adit). Après avoir traversé l'atelier, une grande partie de l'eau est généralement ramenée par des canaux souterrains à un puisard, creusé en avant de la machine du bocard ; une pompe, reliée par un balancier à celui de la machine de rotation, remonte cette eau à la surface

de l'atelier. Si l'on néglige les pertes par évaporation et infiltra-. tion , on voit que l'on peut arriver ainsi à presque doubler la quantité d'eau disponible ; malgré cela, elle fait souvent défaut, et parfois en été le travail est restreint uniquement pour ce motif. Cependant les grands dressings de 4.8 à 8o flèches ne consomment en moyenne que 2 à 5 mètres cubes d'eau par minute. Dans quelques mines, comme à Tincroft et Dolcoath, l'eau arrive par d'anciennes galeries d'écoulement. Suivant la configuration du terrain, dont on dispose, on peut avoir 10 Une pente moyenne sur une grande largeur, formant un grand plan incliné ; les canaux et les appareils

sont placés bout à bout dans l'ordre le plus simple mais le transport horizontal des matières peut devenir assez considérable, (Wheal-Vor, Balleswidden). 20 Un fond de vallée resserrée, dont il y a lieu d'employer les deux coteaux. 3' Une sorte de colline en dos d'âne ; les bocards oc-

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capant toujours le point culminant, une partie des appareils est rejetée sur les flancs. (St-Day United.)

4. Un coteau allongé, à pente assez roide, sur lequel on forme une série de gradins, et oit la disposition

du n°

est repliée en zigzag sur elle-même. ( Par

Consols.)

5° Un terrain presque plat, extrêmement défavorable

et obligeant à un transport vertical considérable, soit à la pelle, soit à la brouette. (Tincroft.) Dans tous les cas, les matières charriées par les eaux,

au sortir d'un appareil, doivent trouver leur écoulement naturel. La main d'oeuvre de transport des dépôts, aux points

d'élaboration, est l'élément qu'on doit s'efforcer de réduire. Le coteau allongé et incliné présente le plus d'avan-

tage. On voit combien la pente moyenne et l'étendue superficielle des grands ateliers peuvent varier. Comme

limites de cette dernière, on peut prendre 1/2 hectare (Tincroft) et 1 1/2 hectare (Par Consols) , sans compter l'espace que les déchets, boues et sables, peuvent occuper à la longue au bas des vallées, lorsqu'ils ne sont pas entraînés à la mer. Les bocards s'étendent de part et d'autre de la machine motrice ; chaque côté de l'atelier reçoit, au sortir

Séparation, sur l'atelier, du best et dia

du bocard, les sables d'une classe de minerai. Une partie common work. des produits du Best-Work est enrichie isolément jusqu'à la fin de la préparation, et on évite ainsi de mêler des matières déjà riches avec d'autres plus pauvres ; le reste rentre dans /a série des opérations, avec les sables du Common Work. Les produits du bocardage d'un minerai, sont dès le Division des matières, principe divisés en deux parties au point de vue de la préparation 10 Sables arrêtés dans des canaux (Crop). TOME XIV, 1858.

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