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PRÉPARATION MÉCANIQUE
extrémités des canaux (quelquefois);
I. Roughs proprement dits pro- résidus des round buddles venant des.
des grands caissons; traitements des slimes (quel-
quefois). Queues des tin cases ou caisRoughs plus ou moins riches. sons finisseurs.
Il est évident que les roughs, d'après la place même où on les prend dans les appareils, doivent contenir une forte proportion de boue adhérente, et que la première opération à leur appliquer est un débourbage, continué du reste par les lavages ultérieurs, auxquels une partie des produits de ce débourbage ont à passer. Les roughs proprement dits sont entraînés par un I. R..gits proprement dits. courant d'eau dans un long canal de dépôt (stripe ou Appareils, long drag), à la suite duquel se trouve une caisse en bois (box), ou une cuve en maçonnerie, puis des bassins (pits) pour le dépôt des boues. Les sables arrêtés à la partie supérieure du canal sont enrichis à la tye, puis, s'il y a lieu, aux round buddles. La tye est un grand canal en planches, en tête duquel Tye. arrive une assez forte nappe d'eau ; l'ouvrier verse lentement, à la pelle, les matières dans la nappe d'eau ellemême. Les parties lourdes tombent en tête du canal, l'action est complétée en travaillant à la pelle ou au balai, suivant la finesse des sables, la surface du dépôt. Les sables stériles et les slitnes sont entraînés en queue du dépôt. Son mode d'action, très-différent de celui du caisson, est à la fois débourbeur et enrichisseur. Les têtes des tyes sont parfois immédiatement bonnes pour crazes ; sinon on les passe au round buddle ; le centre du dépôt y est assez riche pour craze, dès la première opération.
DU MINERAI D'ÉTAIN DANS LE CORNWALL.
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Les round bucldles combinés pour ce traitement peuvent remplacer entièrement les tyes (1).
Les queues du dépôt du canal (stripe) sont remises en mouvement dans le courant d'eau, et envoyées aux appareils suivants box et pits, où se sont écoulés librement toutes les matières, que le stripe n'avait pas retenues. La box, étant plus large et plus profonde que le canal, détermine un ralentissement brusque, qui favorise le dépôt des grains ; les boues coulent à la surface et se rendent d'une manière continue dans un ou deux pits. Les roughs de la box ne tarderaient pas à l'encombrer; le plus souvent un ouvrier est chargé de les enlever constamment à la pelle, et de les mettre dans un nouveau canal, où ils peuvent encore donner des crazes , soit immédiatement en tête, soit après lavage à la tye. A l'ouvrier on a avantageusement substitué, sur plusieurs ateliers, une soupape (devil, diable), qui commande une ouverture pratiquée au fond de la box ; elle laisse écouler périodiquement dans le second canal les roughs accumulés dans la box, et se trouve refermée avant que les eaux boueuses aient pu gagner le fond. En résumé le traitement des roughs proprement dits produit :
Box,
soupape.
j"kel')
i° Crazes en proportion Variable; 20 Sables pauvres rejetés, en très-grande quantité ; 30 Slimes en proportion variable.
Les roughs riches ne donnent au contraire aucune matière à rejeter directement; quand ils proviennent de queues de caissons riches, on peut en extraire : (1) C'est ce qu'on était sur le point de faire à l'atelier de Par
Consols,
Il. Roughs plus ou moins riches.