Annales des Mines (1858, série 5, volume 14) [Image 102]

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PRÉPARATION MÉCANIQUE

3" 1/2 = 0,089. Chaque came y pénètre par une ouverture de 5" Sur 3"; sa queue a 5" de long et dépasse à l'intérieur de l'arbre creux ; elle porte d'un côté une entaille de 1" de profondeur, et d'une longueur égale à l'épaisseur de l'arbre; la came se trouve fixée en chas-

sant un coin en fer sur le côté opposé. La section à l'encastrement est de 4" sur 3"; entre chaque came l'arbre est percé d'une ouverture ovale destinée à l'alléger. Les 20 baines des 4 séries, qui correspondent à une boîte, sont implantées de telle sorte, que, si on en faisait une projection sur un plan perpendiculaire à l'axe

'de l'arbre, elles y diviseraient la circonférence en 20 parties égales ; c'est -à-dite qu'on peut les regarder comme fixées sur 4 arcs d'hélice équidistants.

L'arbre est établi de manière qu'entre les tiges et la génératrice la plus voisine, il y ait environ 7" à 8" 0,178 à 0,205) ; il reste entre l'extrémité du men( tonnet et l'arbre environ 2", et à peu près autant entre la came et la tige. Dans ces conditions supposons une levée de 9"; le mentonnet au repos (fig. 6) est à 4" 1/2 au-dessus du plan médian de l'arbre; la came le mène pendant un Parcours d'environ 28'; pour une levée de io" les chiffres correspondants sont 3" 1/2 et 320. Considérons l'arc moyen de 3o°; entre deux cames

DU MINERAI D'ÉTAIN DANS LE CORNWALL.

L'arbre a environ 20'

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6,096 de longueur; à ses

extrémités sont fixés par des boulons de forts tourillons

0,228 de diamètre, prolongés par une tête de 9" carrée L'embrayage des divers sets se fait aumoyen de doubles manivelles en fontes' fixées aux têtes carrées des deux tourillons voisins, et reliées par deux gros boulons.

La jonction de la machine avec le hocard est plus compliquée, la tête de l'arbre moteur se termine par un plateau à rebords dans lequel tourne une roue à rochet, montée sur la tête carrée du premier tourillon un déclic à ressort fixé en un point du rebord appuie sur la roue à rochet. L'arbre à cames ne peut recevoir le mouvement de rotation que dans le sens convenable. Cette disposition prévient la rupture qui se produirait, si le mécanicien par une fausse manoeuvre déterminait la marche en sens contraire; elle permet aussi dans le cas où la machine aurait été arrêtée presque au

point mort, de la faire partir à vide en sens inverse; enfin on peut manoeuvrer la pompe de l'atelier pendant le temps de repos des bocards. Suivant la nature du terrain sur lequel on établit les bocards, les fondations sont disposées de diverses manières. Dans le cas général on se contente de creuser

de la même série, l'angle est de 720; en prenant les 18°. On voit 20 cames des 4 séries il est de 72° : 4 que sur 4 flèches il n'y en aura que deux en prise

frottement, de l'effort théorique que l'on impose au départ à, la machine.

à la fois, et même, qu'au moment où une des deux flè-

longueur de la manivelle, 48"; rayon moyen de contact des cames, 15" /2 5" /2 17", la moitié des flèches en prise.

ches échappe, l'arbre décrira 2 >< 18° 5o° = 6°, en ne menant qu'une seule flèche (ce qui n'exige que 1/10 de seconde) (1). () L'après cela, on peut se rendre compte, en négligeant le

Exemple. N'il. Carnbrea, 96 flèches pesant environ 60.000 lbs.;

Coefficient de réduction

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1

X-

17,7 p. "oo, si l'on sup-

pose la machine arrêtée à 90° du point mort. Effort à exercer sur le piston, 10.620 lbs , soit, avec un diamètre de 32", "5 lbs. environ par pouce quarré. On voit que la machine sera facilement mise en marche.

Fondations des bocards. Sole des bottes. Murs.