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PAR LES PROPRIÉTÉS OPTIQUES BIRÉFRINGENTES.
343 trop dilatés, le mieux est de se servir d'une glace noire,
DÉTERMINATION DES ESPÈCES CRISTALLISÉES
vation. Il va sans dire qu'ici, comme dans les cristaux appartenant au prisme rhomboïdal droit, les extrémités extérieure et inlérieure de chaque système d'anneaux
comme polariseur, et d'un prisme de Nicol, placé tout près de comme analyseur.
offrent des couleurs opposées à celles qui formentles bordures concave et convexe de l'hyperbole correspondante.
Si la substance est peu biréfringente, si les lames dont on dispose sont de très-petite dimension, ou si elles ne donnent que des anneaux très-dilatés, on ne
La dispersion horizontale ne peut se reconnaître que si le plan des axes est parallèle ou perpendiculaire au plan de polarisation. Son existence se traduit par une coloration, bleue d'un côté, rouge de l'autre, des barres noires qui traversent les deux systèmes d'anneaux. Si le plan des axes est à 45° du plan de polarisation, les
mais comme cet instrument n'est pas achromatique, ses indications, dans le cas d'une dispersion faible, ne sont pas toujours d'accord avec celles du prisme de Nicol, et elles doivent autant crue possible être contrôlées, soit par la mesure directe de l'écartement apparent, soit par quelque autre procédé. Ce cas, d'une dispersion
couleurs qui bordent extérieurement et intérieurement les deux hyperboles présentent, au contraire, une symétrie parfaite, et leur disposition permet de s'assurer si les axes rouges sont plus ou moins écartés que les axes violets. Quant à la dispersion croisée, elle se manifeste, quelle
faible, exige également qu'on opère avec la lumière blanche des nuées, car celle d'une lampe ordinaire, par exemple, masque souvent ou dénature les nuances fu-
que soit l'orientation du plan des axes, par rapport au
gaces qui se manifestent alors autour des hyperboles. Il
plan de polarisation ; seulement, elle est en général plus visible quand ces deux plans sont parallèles ou perpen-
faut aussi examiner des plaques d'épaisseurs variées, car cette épaisseur exerce une influence marquée sur la manifestation des phénomènes de la dispersion (1). Les recherches consignées dans ce second mémoire ont eu surtout pour but, comme les premières, de compléter et d'éclairer la détermination cristallographique
diculaires l'un à l'autre. Toutes ces observations sur la dispersion ordinaire des axes ou sur les dispersions inclinée, horizontale et croisée, ne reposant que sur des appréciations de couleurs superposées dont la résultante a quelquefois une teinte assez peu prononcée, ne présenteront naturellement toute la certitude' désirable que si l'on apporte le plus grand soin dans le choix de l'analyseur.
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peut avoir recours qu'au microscope polarisant d' Amici
Il est d'abord évident que les tourmalines doivent être absolument proscrites, à cause de leur absorption toujours considérable ; les Hérapatites seules peuvent être admises dans certains cas, parce que leur absorption est généralement très-faible. Lorsque la substance est fortement biréfringente, ou qu'on peut la réduire en plaques assez épaisses pour que les anneaux n'y soient pas
(i) Ces remarques m'ont été suggérées par l'observation des faits suivants
io Une plaque mince dé citrate de soude, un peu oblique à la bissectrice, vue au microscope d'Amici, montre autour des hyperboles une bordure rouge intérieure et une bleue extérieure à teintes faibles ; avec le prisme de Nicol et la glace moire, le rouge est au contraire à l'extérieur et le bleu à l'intérieur, et les nuances sont plus prononcées : c'est cette dernière disposition qui se retrouve sur plusieurs autres plaques de citrate de soude que j'ai examinées, et c'est elle qui s'accorde avec la mesure directe de l'écartement apparent. 2" Une plaque de or',001 d'épaisseur de sulfate de potasse et de magnésie, montre deux systèmes d'anneaux à couleurs trèsdissymétriques; danS celui où les couleurs sont le plus faibles, le microscope fait voir, soit au jour, soit à la lumière d'une
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