Annales des Mines (1858, série 5, volume 14) [Image 194]

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DÉTERMINATION DES ESPÈCES CRISTALLISÉES

axe cristallographique principal doit dmic être horizon-

tal, là où l'axe d'une tourmaline ordinaire serait vertical, et réciproquement. Jusqu'à présent, c'est le seul exemple connu, au moins pour la tourmaline, d'une interversion aussi complète dans le sens de l'absorption.: cette interversion prouve une fois de plus ce qu'avaient déjà montré des phénomènes analogues qu'il n'y a aucune relation entre le sens de l'absorption et le sens de la double réfraction d'un cristal.

PAR LES PROPRIÉTÉS OPTIQUES BIRÉFRINGENTES.

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non positiv.e comme Phydrolite de l'île de Chypre dont sa composition chimique la rapproche beaucoup ; les

formes de l'une pouvant d'ailleurs se dériver par des lois assez simples des formes de l'autre, ces deux substances présentent sans doute les mêmes relations que j'ai déjà signalées entre l'eukolite et l' eudyalite. De beaux cristaux d'hydrolite transparents, que l'on rencontre assez rarement à Andréasberg avec d'autres zéolites, sous la forme d'une double pyramide hexagonale

Double ré-

de 1A2' 55', m'ont au contraire offert une double ré-

fraction faible. Une plaque d'environ 1/2 millim. d'épaisseur ne laisse voir que le rouge du premier anneau et une croix noire qui se divise légèrement lorsqu'on fait tourner la plaque dans son plan. Soumis à la lumière parallèle, quelques échantillons paraissent formés de segments triangulaires réunis dans un contour hexagonal; d'autres ont une apparence simple. La plupart des cristaux que j'ai pu examiner se composent d'un prisme hexagonal très-court, fortement strié horizontalement et surmonté par un sommet trièdre régulièrement placé sur trois faces alternes du prisme qui sont beaucoup plus développées que les trois autres.

fraction négative semblable à celle de la hersehelite. APOPHYLLITE. J'ai cité dans mon premier mémoire des lames d'apophyllite négatives pour les rayons vio-

IiEnscHELurE , système rhomboédrique.

Deux des plans de ce sommet font entre eux un angle d'environ 125°, et peuvent être regardés comme appartenant à un rhomboèdre obtus; le troisième, dont l'inclinaison sur les deux premiers est égale à 156° 44', ferait partie d'un rhomboèdre plus obtus, orienté comme le premier. Selon toute probabilité, c'est ce troisième plan qui a été pris par Lévy pour la base de la pyramide hexagonale qu'il regardait comme le sommet habituel de la herschelite ; car cette inadvertance explique l'incompatibilité absolue des deux mesures données par cet habile minéralogiste. Je ferai remarquer que la hersehelite est négative et

lets que j'avais trouvées chez M. Soleil sans pouvoir en connaître la provenance. Ces lames viennent évidemment cl' UtO , car l'École impériale des mines possède plusieurs échantillons de cette localité qui portent, sur une gangue d'amphibole vert foncé et de fer oxydulé, deux sortes de cristaux ; les uns sont de belles tables quarrées à bases unies, modifiées sur les angles, avec une double réfraction négative peu énergique, qui se manifeste par une croix noire sur un fond violet; les autres sont des lames à bases ondulées qui constituent la leueticyclite de Brewster. RIPIDOLITE. - J'avais autrefois considéré la ripidolite comme une substance positive à deux axes, d'après les pro-

priétés optiques d'un échantillon appartenant à l'École des mines. J'ai trouvé dernièrement des lames d'un vert foncé groupées sur un gneiss du Dauphiné, qui se comportent au chalumeau comme la ripidolite de de Kobell, mais qui n'offrent qu'un seul axe négatif. Leur double réfraction est très-faible et la croix noire très-peu marquée; cependant elle est suffisamment nette pour qu'on puisse reconnaître son signe avec une lame de mica