Statistique géologique et minéralurgique du département de l’Allier par M. C. Boulanger, ingénieur des mines.- Moulins : P.-A. Desrosiers, 1844. 483 p., 21 cm. [Image 115]

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TERRAIN DE T1iA .NSITtO .

l'un des premiers déposés par les eaux, celles-ci devaient avoir encore une température élevée, et conséquemment le développement de la vie animale devait y être fort restreint, aussi ne trouve-t-on qu'un petit nombre de débris organiques dans les roches de transition . Les calcaires sont à peu près les seuls qui en renferment, et dans le département de l'Allier on n'en a trouvé que dans les carrières de Dion : c'est que ces calcaires ont été soumis dans le département à des influences particulières, auxquelles ils ont pu échapper dans les départements voisins où on les observe avec des caractères constants . La masse de porphyre rouge quartzifère, qui forme la partie principale de la chaîne du Forez, n'a pu en effet manquer d'exercer une action puissante sur les roches des terrains préexistants : aussi les grès et les schistes ont été généralement durcis et ont pris les clivages qu'on observe si fréquemment dans les roches qui ont été exposées à une haute température . La texture des calcaires est devenue cristalline, grenue ou lamellaire, et dans cette transformation les rares débris organiques qu'ils pouvaient contenir ont pu disparaître entièrement. Le terrain de transition de l'Allier est évidemment antérieur au porphyre rouge quartzifère qui le traverse dans tous les sens ; mais il semble aussi avoir été déposé à une époque antérieure au soulèvement du granite porphyroïde que l'on observe auprès du Mayet de Montagne, et dont les débris n'eussent pas manqué de se retrouver dans les grès du terrain de transition, s'il eût existé lors de son dépôt . D'après M . Dufrenoy (1), l'éruption des granites porphyroïdes serait en effet contemporaine des derniers terrains de transition. (r) Explication de la carte géologique de la France, par MM . Elle de Beaumont et Dufrenoy T. I, page ro5 .