Statistique géologique et minéralurgique du département de l’Allier par M. C. Boulanger, ingénieur des mines.- Moulins : P.-A. Desrosiers, 1844. 483 p., 21 cm. [Image 120]

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TERRAI\ HOUILLER .

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Le terrain houiller de ces contrées, tant par sa composition que par son étendue et sa puissance, porte donc tous las caractères des terrains pélagiens ; déposé le long des côtes formées par les terrains de transition, il se présente plutôt en bandes allongées qu'en bassins circonscrits, et sous ce point de vue il se distingue encore nettement des bassins de l'intérieur de la France, qui en tout sont comparables à des lacs comblés. Les dépôts houillers du département de l'Allier en particulier sont essentiellement méditerranéens, et en cela ils contrastent d'une manière importante avec les couches houillères de la Belgique ; c'est donc à tort que dans quelques tentatives faites il y a quelques années sur certains bassins de ce département, on a cherché à y importer les méthodes du nord de la France ; c'est là sans doute une des principales causes des fautes graves qui ont été commises, et qu'une étude un peu plus approfondie eût fait éviter. La différence que présentent dans leurs allures les deux espèces de terrains houillers, intéresse donc particulièrement l'avenir de l'industrie minérale ; sans les lumières que l'appréciation de cette différence peut apporter, les explorateurs courraient fréquemment le risque de s'égarer complètement. En voyant les terrains houillers de Fins et de Buxièrela-Grue disparaître sous les couches des terrains secondaires, pour se représenter de l'autre côté de la Loire à Decize, quelques personnes ont pu être tentées de croire que, du Montet aux Moines jusqu'à Decize, le fond des vallées de l'Allier et de la Loire était occupé par une seule et même formation que l'on devait nécessairement re1rouver en traversant les couches des terrains supérieurs .