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TERRAIN HOUILLER .
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La flore de cette époque était donc essentiellement différente de celle de nos jours ; en effet, lors du dépôt du terrain houiller, il n'existait pas de phanérogames dycotylédones qui forment plus des 315 de nos végétaux, tan dis que les cryptogames vasculaires, qui ne constituent pas le 30e de la végétation actuelle, composent à elles seules les 516 de la flore houillère. Les végétaux du terrain houiller sont encore particulièrement remarquables par un développemen t et une force de végétation bien supérieurs à ceux dont ces plantes jouissent aujourd'hui même dans les régions équinoxiales ; on en a conclu que l'atmosphère au milieu de laquelle ils vivaient, était à une température fort élevée, et était surchargée d'acide carbonique , circonstances qui s'accordent au reste parfaitement avec la théorie de la formation de la terre. La nature des roches qui constituent les terrains houil- Mode de lers, a fait considérer ces terrains comme formés à la ma- format'°° d°s ternière des terrains de transport,et on a supposé de même raina que les couches de houille devaient leur origine à l'accu- houillers mulation d'une grande masse de végétaux transportés et enfouis . Quelques faits en désaccord avec cette théorie ont lait rechercher une autre explication du mode de formation des couches de houille . On a remarqué, dans certaines carrières de grès houiller, que les diverses couches horizontales degrés étaient traversées verticalement et d'une strate à l'autre par un grand nombre de tiges devégétaux qui paraissent avoir été enfouis sans chan_ ger de position et avoir été comme pétrifiés sur place. Cette disposition singulière des arbres fossiles au milieu des couches de grès, a porté à croire que,dans la plupart des cas, les houilles ont été formées sur place parl'enfouissement graduel de végétaux qui recouvraient le sol houil_
