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BASSIN DE COMMIENTRY .
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elle (1) . Dans la couche des Ferrières, la couche est ainsi perdue, et dans la profondeur sur son inclinaison,et dans le sens de la direction : un de ces accidents se présente même dans le puits d'exploitation, dont l'une des parois est creusée sur une assez grande hauteur dans la couche de houille, tandis qu'on n'en a rencontré que quelques traces sur l'autre paroi . Ces brouillages de couches se représentent aussi dans la mine d'anthracite du Marais . Presque toujours dans un brouillage la couche s' amincit peu à peu et finit par disparaître, mais il est rare aussi qu'entre le toit et le mur il ne se trouve pas un petit filet de charbon ou de schiste charbonneux qui sert à guider le mineur dans le percement de ces serrées et qui tôt ou tard le ramène sur un point où la couche, augmentant peu à peu d'épaisseur, reprend toute sa puissance. Quelquefois les couches de houille ainsi que les couches du toit ou du mur ont été brisées toutes à la fois par une grande fracture qui se remplit de débris arra chés aux roches du terrain ; il arrive alors que le mineur se trouve tout-à coup arrêté par une muraille stérile qu'il lui faut traverser pour retrouver de l'autre côté la matière utile : ces barrages auxquels on a donné le nom de failles sont souvent très épais , et les obstacles qu'ils apportent à l'exploitation sont d'autant plus difficiles à surmonter,que de l'autre côté de la faille, il faut aller rechercher la couche à unniveau tout différent ens'abaissant ou se relevant d'une hauteur souvent très considérable. La couche de Commentry présente dans la tranchée St-Louis un accident de ce genre, mais qui n'a produit qu'un faible rejet dans la couche ; la faille ou fissure qui ( :) On désigne dans les mines par le nom de toit , la roche qui recouvre une couche , et par mur celle sur laquelle elle repose .
Failles .
