Statistique géologique et minéralurgique du département de l’Allier par M. C. Boulanger, ingénieur des mines.- Moulins : P.-A. Desrosiers, 1844. 483 p., 21 cm. [Image 155]

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Terrain

BASSIN ROUILLER DE LA VALLEG DU CHER.

nant sans doute des pegmatites que l'on observe dans le voisinage . Les couches de ce grès, comme toutes les couches du terrain houiller sur la rive gauche de l'Aumance, plongent à l'Ouest, sous un angle quelquefois assez considérable ; l'inclinaison moyenne est d'environ 350. Sur la rive droite au contraire, les couches plongent au Nord-Est, c'est-à-dire presque dans le sens contraire: cette disposition remarquable prouve que la force intérieure qui a soulevé la chaîne secondaire de granite porphyroïde dans la direction N . N . O ., agissant sur le terrain houiller, a déterminé dans les couches de ce terrain une fracture qui a donné naissance à la vallée au milieu de laquelle coulent aujourd'hui les eaux de l'Aumance ; alors les couches ont dü naturellement s'incliner de chaque côté de la ligne de rupture. Le terrain houiller se termine presque à l'embouchure du ravin de la Bouteille , qui est creusé au milieu d'un schiste micacé composé de quartz feuilleté et d'un peu de mica ; cependant, en remontant ce ravin un peu au-dessus de Nantigny , on retrouve les conglomérats du terrain houiller qui s'étendent jusqu'au village de la Bouteille: ce sont encore des poudingues rouges à grandes parties, recouverts par quelques couches de schistes où l'on a fait autrefois des travaux de recherches . Ces poudingues qui appartiennent aussi à la base du dépôt houiller, ne renferment sans doute pas de couche importante de houille . Au reste, le terrain houiller ne forme en ce point qu'un lambeau sans importance ; quoiqu'il soit recouvert de tous côtés par les grès secondaires , la proximité des roches primitives que l'on observe sur les deux rives du ruisseau de la Bouteille, démontre avec évidence qu ' il ne peut s' étendre beaucoup. Nous avons` dit que les poudingues d'Estivareilles pa-