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Travaux des Br°yens
COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
dix ans, à la consommation de la verrerie de Souvigny, après quoi, les massifs étant épuisés jusqu'à la profondeur de 70 à 80 mètres, on dut chercher à créer d'autres champs d'exploitation . D'autres puits furent creusés à peu de distance, à 200 métres vers le Nord, et jusqu'en 1823, les travaux ont été maintenus sur la ligne comprise entre les Gabeliers et les Berauds . Les travaux qui ont fourni une grande quantité de houille de bonne qualité, ont épuisé la couche jusqu'à cent mètres de profondeur environ. Vers l'année 1825, l'exploitation fut portée au Sud des Gabeliers . Les travaux fournirent à peu près 25,000 hectolitres pendant les années 1825 et 1826 ; puis, ayant été suspendus les années suivantes, ils ne furent repris qu'en 1831,et fournirent encore environ 32,000 hectolitres . En août 1832, ces travaux, considérés comme épuisés, furent définitivement abandonnés. Les travaux modernes sont actuellement concentrés sur un point, nommé le champ des Bruyères, et se composent essentiellement de trois puits : ceux de la Régie et de l'Étang neuf , et le puits Pieron . Le premier sert encore à l'épuisement des eaux qui s'opère à l'aide d'une pompe plue par une petite machine à vapeur ; il a 24 à 25 mètres de profondeur, et a servi, jusqu'en 1833, à l'exploitation de la couche, en ce point fort peu inclinée. Depuis cette époque, l'extraction dans le champ des Bruyères a eu lieu parle puits de l'Etang Neuf , et en dernier lieu par le puits Pieron . Le puits de l'Etang Neuf, placé à peu de distance, cent mètres environ au S .-O. du puits de la Régie, a été commencé en 1829 ; il a été creusé jusqu'à une profondeur de 86 mètres, et mis en communication avec le puits de la Régie : à l'aide d'un chargeage placé à 79 mètres de profondeur, ce puits a servi a exploiter la partie supérieure de la couche : une
