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COMBUSTIBLES MINÉRAUX.
nombre de 22 du côté du Nord-Est et ont en général 200 mètres de longueur ; quelques-unes même atteignent 300 mètres . Du côté du S .-O ., limitées par des serrées de la couche, elles sont moins nombreuses et moins longues . Les galeries ont ordinairement en largeur toute l'épaisseur de la couche : dans les parties où cette largeur serait trop considérable, on en remblaie une portion avec les débris des roches provenant du percement des nombreuses serrées que l'on est obligé de traverser. Dans les serrées,les galeries n'ont qu'un mètre de largeur. Les divers étages sont réunis les uns aux autres par des cheminées pratiquées dans la couche elle même , et auxquelles on donne le nom de caverons . C ' est par ces cheminées que l'on fait descendre la houille des étages supérieurs jusqu'aux voies de roulage qui sont au niveau des chargeages . Une série de ces cheminées a servi à établir des échelles pour la descente des ouvriers. Le roulage s'exécute dans les galeries à l'aide de petits chariots à deux roues, contenant quatre hectolitres et qui sont traînés par deux hommes : on a supprimé le roulage sur chemins de fer parce que les eaux pyriteuses de la mine en corrodaient rapidement les barres ; toutefois il est probable que,malgré les frais résultant de cette cause de dégradation, ce mode de roulage serait encore plus économique. Le champ d'exploitation des Bruyères, parvenu d'un côté au moins à 300 mètres des puits d'extraction, est arrivé aux limites qu'il ne saurait dépasser sans rendre le roulage trop onéreux ; il est aujourd'hui découpé en un nombre de massifs tel, qu'il ne peut plus fournir de houille que par le dépilage de ces massifs : cette opération ne pourra toutefois être commencée que lorsque le puits sera parvenu à la plus grande profondeur qu'il est destiné à atteindre ; on enlèvera alors les massifs en
