Statistique géologique et minéralurgique du département de l’Allier par M. C. Boulanger, ingénieur des mines.- Moulins : P.-A. Desrosiers, 1844. 483 p., 21 cm. [Image 414]

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EAUX MINÉRALES .

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nique qu'elle renferme est utilisée pour la fabrication du bi-carbonate de soude ; à cet effet, du sous-carbonate de. soude cristallisé du commerce est placé par couches successives sur des claies dans un tonneau dans lequel on fait arriver l'acide carbonique que l'on recueille en plaçant un vaste entonnoir renversé sur une cuve où se rend l'eau de la source : au bout de deux ou trois jours, tout le sous-carbonate est transformé en bi-carbonate : cette substance est expédiée à Paris où elle sert à confectionner les pastilles dites de Vichy. Outre cette source, il en existe encore dans le voisinage deux autres appartenant aussi à des particuliers, mais elles n'ont aucune importance . Elles paraissent renfermer une moins grande quantité de substances salines que la précédente : l'une d'elles, située un peu plus au Sud et renfermée dans un puits muraillé, contient par litre 2g ,806 de matières solides ; l'autre, qui sourd plus près des bords de l'Allier, en renferme 4g,215. § 2.

EAUX MINÉRALES DE NÉRIS.

Le bourg de Néris est situé sur la route royale n o 144 de Clermont à Bourges, à environ cinq kilomètres au Sud de Montluçon ; il est bâti sur le flanc d'une petite vallée au fond de laquelle sourdent les eaux minérales . Ces eaux jouissent d'une grande réputation, et paraissent être connues depuis fort longtemps . Les ruines d'un cirque Romain, dont on a fait un jardin pour les baigneurs, et les restes de thermes que l'on a déterrés il y a quelques années, prouvent que les Romains avaient fait de Néris un de leurs plus somptueux établissements de bains. Dans ces derniers temps , on a commencé sur un plan assez grandiose un établissement thermal dont la moiti é à peine est seulement achevée .

Situation