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DES SUBSTANCES MINÉRALES .
donnés que conçus . Aujourd'hui, par suite de l'ouverture du canal du Cher, la plus grande partie de l'arrondissement de Montluçon se trouve dans les conditions les plus favorables . Une usine, composée de deux hauts fourneaux, a déjà été construite àMontluçon, et on en élève une autre très considérable dans les batiments de l'ancienne glacerie de Commentry . Tout porte à croire que l'industrie du fer est appelée à prendre, dans les environs de Montluçon, un large et rapide essor. Nous allons maintenant passer successivement en revue les diverses usines existant dans le département. A . Usines de Tronçais.
Ces usines forment un groupe composé des usines de Tronçais, de Sologne et de Morat. La première et la plus ancienne a été établie en 1785, au lieu et place du moulin de St-Jean-de-Bouis . Elle est située sur la route départementale n° 7, d'Urcay au Veurdre, et ses artifices sont mis en mouvement par les eaux de la rivière de Sologne, réunies dans un vaste étang. Pour rendre la force motrice un peu plus constante, on a créé, un peu en amont, l'étang de Salon , en barrant une petite vallée par une chaussée extrémement élevée. Malgré les soins apportés à l'aménagement des eaux, l'usine était, dans les sécheresses, forcée à de fréquents chômages, et l'on a dû, pour suppléer à l'insuffisance des eaux, y établir deux machines à vapeur . L'une d'elles , de la force de 15 chevaux, fait mouvoir la soufflerie du haut fourneau et celle de la forge ; l'autre, de la force de 8 chevaux, met en mouvement deux marteaux. L'usine de Tronçais se compose d ' un haut fourneau, de deux feux de grosse forge, d'un four à puddler, d'un 27
Usine de Tronçais
Consistance de l'usine.
