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EMPLOYÉS DANS LE CORNWALL DESCRIPTION DES MAN ENGINES
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L'extrémité du balancier porte de très-forts paliers dans lesquels tournent les tourillons de la tête du tirant; Grâce à cette celui-ci n'a pas moins de 6o' .-= grande longueur, on peut assez compter sur la flexion des pièces pour relier l'extrémité du tirant à la tige par une disposition entièrement conforme à celle indiquée pour la contre-tige d'un catch. Au lieu de bois, on a employé à Fowey, pour les orn,o76. 5 tirants, du fer rond de 5" Ces balances bobs fonctionnent très-bien , mais sont
d'un établissement dispendieux, tant par eux-mêmes que par suite del' emplacement considérable qu'ils occupent, et qui presque toujours dépasse de beaucoup les exca-
vations dues aux anciens travaux ; on doit, en effet, compter sur un vide d'au moins io mètres de profondeur, 5 mètres de largeur et 7"',5o de hauteur. A Dolcoath , au niveau de 120 toises, le filon avait été exploité sur une grande puissance, mais il était fortement incliné; le balancier a été penché dans le plan du filon, et soutenu dans son oscillation par un galet monté à l'arrière et du côté du mur, et roulant sur un rail recourbé appliqué contre la roche. Cette solution a permis d'utiliser le vide tout en conservant le tirant dans le même plan que la tige pendant tout le mouvement.
En général, les bobs sont installés à l'arrière de la
tige et dans une direction normale àla largeur des puits ; c'est ce qui à lieu à Fowey.
D'après les niveaux occupés dans le puits de Dolcoath par les contre-poids, on voit que leur accumulation à la partie inférieure est une garantie certaine que les tiges auront à travailler par extension et jamais par compression, c'est-à-dire ne seront pas exposées à fléchir.
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Dans ces conditions, les contre-poids hydrauliques,
employés parfois pour les pompes, seraient ici d'un
Convenance
de balanciers hydrauliques.
excellent usage. On sait qu'ils consistent en une colonne de tuyaux remplie jusqu'à une hauteur correspondante
à la charge dont on a besoin, et en un corps de pompe et piston plongeur, toujours en communication avec la colonne liquide. Outre que cet ensemble exige peu de place, le guidage qui résulte du mouvement du piston remplacerait avantageusement les oscillations imprimées par le bob. La seule objection serait la nécessité d'entretenir l'eau des tuyaux, dont une partie s'échappe par les joints et la boîte à étoupes ; encore serait-elle levée si un autre
compartiment du puits se trouvait consacré à l'épuisement. Aux United-Mines, on a deux balances bobs ordinaires
près de la bouche du puits, et dans la profondeur 5 balance levers, dont un au niveau de la galerie d'écoule-
ment, le second 4o toises plus bas, et le dernier à 72 toises au-dessous du précédent.
Un croquis de ces levers est donné à la Pl. IV du Bulletin de la Société polytechnique pour 1845 ; je me bornerai ici à une description sommaire. Une crémaillère de 14' de longueur est boulonnée sur
chaque tige, à l'arrière et vers le côté extérieur; les tiges étant distantes de .24" d'axe en axe, une roue d'engrenage, d'un diamètre à peu près égal, se trouve constamment en prise avec les deux crémaillères.
Cette roue n'est pas montée sur un axe fixe, mais bien suspendue àl' extrémité d'un petit balancier contre-
poids, dirigé dans le même plan qu'elle, c'est-à-dire dans un plan parallèle à celui des tiges, et à l'arrière de celles-ci. Les tringles qui supportent la roue ont environ 16' de longueur, de façon que le balancier n'est
Balance levers des United-Mines.