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DÉPRÉCIATION D'UN MATÉRIEL ROULANT
Estimation.
Dans cette catégorie de véhicules, les organes qui s'usent par le travail font partie du train ; ce sont les bandages des roues, les coussinets, les freins, les ressorts de choc et de traction. Et les choses dont la détérioration est causée par la durée plutôt que par le travail, sont les châssis, les caisses, les rideaux, les garnitures intérieures de certaines séries, les peintures intérieures et extérieures. § P.
Organes qui s'osent par le travail des tangons.
Au chapitre III, nous avons estimé la détérioration totale des bandages du matériel de transport à la Somme de 155.955 fr., sur laquelle nous avons appliqué aux voitures à voyageurs. 26.851 fr. Restait pour les bandages de wagons à 129.082
Somme égale
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Freins. Les freins à main, presque tous supprimés, avaient coûté 120 fr. pièce;
Les freins actuels moyennement 564,48; ils sont compris dans les prix des wagons.
Ces appareils s'usent fort peu ; à raison de leur importance, ils sont constamment entretenus en bon état de service ; nous n'en parlerons donc pas, nous référant aux chapitres II et III de ce travail. Nous n'avons pas eu à estimer la dépréciation des ressorts de choc et de traction par les motifs donnés au chapitre III.
Bandages.
marchandises.
DE CHEMIN DE FER.
155.935
Coussinets.
Ainsi que pour les voitures à voyageurs, nous avons considéré les coussinets comme usés à moitié, en regardant toutefois comme neufs ceux des wagons reçus par la compagnie en novembre et décembre 1852, véhicules qui figurent au nombre de 120 sur le tableau n° 12. Aux 2.524 wagons livrés antérieurement correspondent io.o6 coussinets dont la valeur de remplacement était 10.096 5,6o =56.557,6o. Nous avons eu par conséquent à porter, en déduction sur la valeur des 2.644 wagons pour l'usure des coussinets, une somme de 28.268,80.
§ II.
Choses qui se détériorent par leur durée.
Nous avons procédé ici comme pour les voitures à voyageurs, cherchant d'abord le prix du remplacement de ces choses, afin d'en connaître le dixième qui nous a servi d'unité ; nous adressant ensuite à l'expérience acquise afin d'en savoir la durée moyenne. Ces coefficients ainsi déterminés ont été finalement appliqués aux différentes séries de wagons à marchandises, en faisant usage du tableau n° 12 qui donnait la durée de ces véhicules au 31 décembre 1852. Les châssis n'avaient pas servi assez longtemps pour avoir perdu sensiblement de leur valeur ; nous les avons admis comme étant en bon état de service et sans proposer de réduction.
Il n'en aurait pas été de même si l'exploitation du chemin de fer antérieurement à 1855 eût été de plus longue durée.
Mais nous n'avons pas omis l'amoindrissement de la valeur des caisses, parce que le matériel des marchandises étant manié très-lourdement par les hommes d'équipe, soit dans le chargement des colis, soit dans
Ressorts de suspension de choc es de traction.