Annales des Mines (1859, série 5, volume 15) [Image 59]

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RÉACTIONS DE .1] AFFINAGE DES FONTES.

de la quatrième période sera de 7 à 9 heures. Toute la difficulté, après les deux ou trois premières voles, c'est de conserver la liquidité nécessaire au laitier. Il y a lit un inconvénient qu'on ne peut guère éviter, c'est I -abais-

sement de chaleur du bain, par suite de son éloignement de plus èri plus grand de la tuyère. On cherche bien à rejeter le vent de plus en plus bas, à mesure que l'opération avance ; mais, lorsqu'il ne reste plus que 7, 8 ou in massaux surtout, outre que le travail devient plus irrégulier, il devient plus coûteux; comme consommation de combustible, il est alors avantageux de travailler ces huit ou dix massaux ensemble : on les affine tous à la fois et quand l'ouvrier juge qu'ils sont à point, il supprime le vent ; il découvre

complètement son feu et sort les pièces une à une, 5' période. Nettoyage

du creuset.

Résuitats de la

comme il a fait des précédentes. La dernière pièce enlevée, les aides retirent le lai-

tier en rondelles et nettoient le feu, de manière qu'il soit prêt à la confection ou mieux à la réparation de la brasque. La durée de cette cinquième période est de une heure et demie à deux heures. Je crois inutile de parler ici de la préparation de la brasque qui est au reste facile à concevoir et qui n'est pas particulière à la méthode Rivoise. La durée totale d'une opération, pour une charge de

méthode Rhioise, 1 2 à 1 5oo kil, de fontes Mélangées comme celle que j'ai

indiquée plus haut, peut varier, d'après ce qui vient d'être dit, entre 18, o et 22 heures. Quand la cuite a bien réussi, le déchet ne dépasse pas 8 à 9 p. ioo, compté sur le produit en massaux bruts de cinglage. La main d'oeuvre est de 5 fr. à 5,65 par 100 kil. de massaux et se répartit ainsi qu'il suit, entre les ouvriers qui se succèdent au travail pendant la durée d'une cuite :

RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.

Maître.

1f, to

Valet.

or,90

Coujit

01,90 01,65 51,55

Brasquet.

Total ..... .

.

95

La consommation en combustible varie entre 90 et 95 kil. de charbon de bois pour loo kil. d'acier. Factor Les massaux , même clans les cuites les mieux réus- Qualitésde obtenu.

sies, sont loin d'être de qualité uniforme : les premiers

obtenus sont le plus souvent ferreux, par suite d'un affinage trop avancé; les derniers, au contraire, sont mal affinés et souvent fonieux, pour parler le langage des ouvriers. J'ajouterai quelques indications complémentaires sur le travail Rivois, en discutant les résultats d'analyse des produits recueillis pendant son exécution. J'ai d'abord examiné les fontes brutes de la charge

rapportée plus haut, sous le l'apport des teneurs en carbone, .silicium, manganèse, soufre et cuivre. Voici les résultats Pinsot.

Savoie. Allevard n° 1. itIlevard n° 2.

Carbone.. .

5,17

6,00 (t)

Silicium. . . Manganèse.

o,88 5,40

2,00 5,0o

Soufre.. Cuivre..

. .

.

.

à,85

4,80

1,70 2,52

o,5o traces. o, 1t8 traces. 0,10 'à. 0,15 0,05

2,41 0,17

0,10

0,05 à, 0,to

La moyenne de la composition de la charge serait, d'après cela et d'après les proportions de la charge en chacune de ces fontes (A)

Carbone. Silicium. Manganèse. Soufre. Cuivre.

5,25 1,57

9,73 0,50

o,o5 à oo.c,

(t.) Cette fonte était graphiteuse; l'échantillon sur lequel a été faite l'analyse renfe'rmait sans doute quelques nids de graphite qui ont augmenté sa teneur en carbone.

Analyses

des produits Rh/ois.

Fontes et laitiers.

Fontes brutes.