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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
'RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
Le n° ne diffère qu'insensiblement des fontes brutes (A). En supposant que les erreurs d'analyse ne puissent pas, à elles seules, produire ces différences, la fonte, en fondant et en passant devant la tuyère, en gouttelettes
or, l'analyse du Ir 4, par exemple, montre qu'a peu de profondeur au-dessous de la surface du bain, la fonte reste à peu près telle que l'a donnée la fusion, ainsi d'ailleurs qu'on devait s'y attendre. Quoi qu'il en soit de ces petits écarts de résultats, la partie supérieure du bain de fonte s'affine certainement pendant la seconde période. De plus, le carbone disparaît lentement et en faible proportion, tandis que 6o à 7o p. ioo du silicium, la presque totalité du manga-
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métalliques, gagnerait donc un peu de carbone, ou, tout au moins, n'en perdrait pas : elle se dépouillerait d'une faible proportion de silicium, manganèse et soufre.
11 ne faut pas perdre de vue ici que les fontes de la charge à laquelle se rapportent ces analyses, étaient des fontes grises (no 2 et n0 t, Pinsot et Allevard) mélangées d'une faible proportion de fonte de Savoie blanche ou truitée : un pareil mélange doit fondre complètement et ne subir que très-peu l'action de l'air pendant la fusion il en serait tout autrement avec les fontes blanches , dites loupantes ou grasses , qui de:
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nèse et la moitié du sou fie ont disparu.
Ainsi, voilà deux faits qui se produisent simultanément : épuration de la fonte surtout de son manganèse, de son silicium et de son soufre ; 2° abaissement de la teneur des laitiers en bases et notamment en oxyde de fer. 11 est donc impossible de se refuser à admettre
bain, à la fin de la seconde période, accuse un affinage déjà plus marqué. La partie supérieure du bainr était pourtant encore liquide, à ce moment là du travail ;
que c'est sous l'influence à peu près exclusive du laitier que se, produit l'affinage de la fonte dans cette première partie de l'opération. Cette conclusion est d'ailleurs confirmée par la position qu'occupe, à cet instant du travail, le vent par rapport à la fonte. Nous avons vu qu'au début de la deuxième période, l'ouvrier établissait le jet de vent
teneur en carbone, quoique plus faible, est en
effet
horizontal ou rasant : il a été dit aussi plus haut qu'alors
assez élevée encore : les autres éléments et particulièrement le silicium ont, au contraire, très'-notablement diminué. Le cuivre seul fait exception : sa proportion augmente certainement au moins d'un tiers si ce n'est
la surface de la fonte était à 12ou 14 centimètres en contre-bas de la tuyère et qu'enfin, entre cette surface et le jet de vent, il y avait une épaisseur au moins
viennent moins liquides et s'altèrent davantage sous l'influence de l'air.
L'analyse n° 2 de la fonte prise dans le dessus du
même de -!: pour
L'analyse u° 3 indique égalementune épuration assez avancée ; mais on remarquera que presque tous les éléments s'y trouvent en plus forte proportion que dans le
n° 2 ; l'explication en est peut-être simplement dans cette circonstance, que la cuillère de prise d'essai aura plongé un peu plus bas que pour la fonte précédente
égale de laitier. Dans de pareilles conditions, il me paraît assez évident que la fonte, d'ailleurs peu agitée, ne doit éprou-
ver qu'une très-faible action de l'air. On ne peut cependant attribuer l'appauvrissement des laitiers en fer, exclusivement à l'affinage qui se fait de la première à la seconde période. Il faut observer en effet que les laitiers ont une épaisseur et par suite un TOMS XV, 185g.
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