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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
quement, que pour maintenir dans le foyer les degrés de température réclamés aux divers moments de l'opération.
Maintenant, raffineur réussira-t-il toujours à se maintenir dans les limites imposées par cette formule de travail? Les résultats pratiques montrent que non. Nous avons vu plus haut que les premiers massaux sont généralement ferreux par suite d'un affinage trop avancé.
Si, lors de leur manipulation, ces premiers mas-
saux étaient toujours complètement enveloppés de laitier, il serait difficile à l'affineur de dépasser le point où, déjà transformés en acier, ils ont acquis la propriété soudante il sait qu'à par tir de ce moment, tout séjour plus prolongé dans le laitier décarbure superficiellement ses massaux ; il n'attendra donc pas que cet effet se produise et clés qu'il sent sous son outil une loupe d'acier soudant, il l'extrait du feu. Ainsi ce n'est pas, en général, par un séjour trop prolongé dans un laitier basique que l'affinage est poussé trop loin. Si d'ailleurs ce défaut tenait à l'action exagérée des laitiers, on ne verrait pas pourquoi il ne se présenterait pas aussi bien, par exemple, 'dans les massaux du milieu,, que dans ceux des premières voles. Non , c'est que cet excès d'affina.ge vient des coups d'air auxquels sont exposées les premières loupes, par suite de la nécessité pour l'ouvrier de les travailler dans le voisinage du jet de vent. Nous verrons un peu plus loin, au sujet du puddlage, avec quelle rapidité l'air produit la décarburation d'une masse solide ou ramollie d'acier ou de fonte, sur les points qu'il frappe. Quand on a été témoin attentif de cette action, on comprend mieux tous les soins apportés
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13ar raffineur rivois pour garantir ses massaux contre tout contact avec le vent. C'est de cette action accidentelle de l'air sur les mas-, saux comme aussi de la combustion des grumeaux d'a-
cier ou des parties de fer disséminées soit dans les laitiers , soit dans les rives et sornes, que provient le déchet observé dans le travail rivois (1). Si raffinage s'effectuait, absolument comme l'indique la théorie, on ne comprendrait pas en effet qu'il se produisît de dé-
chet : au contraire, on devrait même retirer du feu, en sus du fer de la fonte, celui passé dans le produit par réduction du laitier. Les conclusions qui me paraissent se dégager de la Resume discussion précédente sont les suivantes : r Le procédé Rivois affine les fontes pour acier à méihvose peu près exclusivement sous l'action de laitiers riches en oxyde de fer, l'air et le charbon n'intervenant surtout que pour fournir au foyer la chnlenr nécessaire nux réactsons. Les fontes un peu chaudes ou grises sont les plus convenables, les fontes blanches tendant à louper trop vite.
2° La fonte d'abord amenée à un état complet de liquidité est peu à pu épaissie en méme ternis qu'affinée, par la réact on de l'o.ryde de fer sur ses élénients , raffi-
neur aidant au mélange du laitier et de la fonte, en refroidtssant convenablement celle-ci à certains moments. (I) Avec les rives ou sornes, il s'attache des proportions notables de fonte à la brasque; c'est là une cause de déchet qui n'est pas ià négliger dans le travail rivois Comme preuve de ce fait, il me. suffira de dire que si après une oper.ition , on n'a pas soin de tailler la vieille brusque sur une ceriline épaisseur pour la remplacer par de la nouvelle, il se produit, 1m ni diatement après la fusion de l'opéiation suivante, une effervescence
très-grande, due, sans nul doute, à la réaction de la fonte et du laitier engagés dans la brasque.