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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
toutes les usines où il s'applique encore aujourd'hui, comparer le procédé Rivois au puddlage pour acier ; car pour beaucoup d'entre elles il n'est peut-être pas possible, à l'heure qu'il est, de se procurer des combustibles propres au puddlage, à des conditions de prix
actuel pour acier, sauf la dernière, pendant laquelle on s'efforçait de parachever la décarburation, rendue
supportables (1). Mais pour celles qui le peuvent, il n'y
faire : il a été fait vers 1851 ou 1852, mais en Aile-
a nul doute que le puddlage serait plus économique
magne, dans les aciéries de la Westphalie.
que ta méthode Rivoise. a-t-on déjà, depuis un an ou deux, établi quelques fours à puddler à, côté des foyers Rivois de l'Isère. (Saint-Laurent-du-Pont et Allevard.) IL. PUDDLAGE POUR ACIER.
Il n'y a guère que six ou sept jans que le puddlage pour acier est, au moins sous ce nom, classé parmi les procédés métallurgiques; mais on peut dire qu'il date
réellement du jour où, comme cela a été fait dans la Loire, vers 1845 ou 1846, par MM. Morel , Potin et et Caudet , on a appliqué les puddlings alors récemment introduits dans les forges sous le nom de fours bouillants, à l'affinage des fontes grises au bois (Franche-Comté, Berry, etc.) sans mazéage préalable. Alors, en effet, on vit, au lieu d'un fer nerveux et mou, sortir du puddlage un fer à grain et dur, rappelant certains fers aciéreux des forges au bois. Cet affinage se faisait déjà sur des soles en riblons un peu plus petites et plus profondes que pour le puddlage ordinaire, avec additions de battitures ou scories riches : les périodes du travail étaient identiques avec celles du puddlage (i) Il faut toutefois remarquer que les progrès sensibles qnoique lents, du puddlage aux gaz de bois ou de charbon de
bois permettent d espérer que les combustibles naturels à flammes ne seront pas toujours une condition SINE QUA NON de j'application du réverbère à raffinage de la fonte.
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plus difficile par la protection d'une couverture de laitiers contre l'action de l'air. Il n'y avait de là au puddlage pour acier qu'un pas à
La questi,)n de la fabrication de l'acier puddlé ne paraît cependant pas avoir été posée dans ces contrées comme une conséquence du travail du fer, mais comme un problème distinct réclamant une solution toute particulière, et surtout des moyens d'exécution nouveaux.
Par là s'explique la variété des procédés qui, après les premiers succès de l'usine de Lobe, près de Siegel), furent proposés pour l'obtention de l'acier puddlé. Pont- les uns, et ce sont les plus nombreux parmi les inventeurs qui s'attachèrent à la question , certaines natures d'additions étaient une panacée infaillible pour la transformation d'une fonte quelconque en acier su-
périeur; pour les autres, les formes et dimensions du puddling étaient l'objet de modifications non moins importantes : enfin il n'y eut pas jusqu'aux températures du puddling, aux divers instants de travail, qu'on ne prétendît devoir fixer entre des limites étroites, en dehors desquelles il n'y avait pas d'acier à espérer; les uns proposant des températures élevées, les autres un puddlage froid. C'est sous le régime de ces recettes diverses que les
premiers essais de fabrication de l'acier puddlé furent
faits par des ouvriers et contre-maîtres allemands, vers la fin de 1854 ou au début de 1855, dans le bassin de la Loire.
'Mais dans une contrée où le puddlage des fontes chaudes, en crasses et à haute température, était déjà
Exposé succinct du procédé
de puddlage