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REACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
Une
elles sont bien comprises et bien appliquées (1). température soutenue, une grande fluidité, une teneur moyenne 'en oxyde de fer dans le laitier faciliteront puissamment l'épuration et retarderout la décarburation. Mais une chaleur trop faible et tin laitier trop basique
hâteront la décarburation aux dépens de l'épuration. Dans certaines limites, plus le laitier sera basique, moins d'ailleurs il sera fluide et plus on devra craindre dans les élaborations ultérieures t'influence décarburante de celui qui reste dans les loupes (2). C'est ainsi que des laitiers trop basiques peuvent non-
seulement nuire à lu dureté de l'acier, mais encore et beaucoup à sa pureté. Avantages En dernière analyse : CHALEUR SOUTENUE et BONNE et inconvenienis du put ,luge QUALITÉ DE LAITIER, VOILA LA FORMULE DU PUDDLAGE POUR pour acier, connue proeedé ACIER, AUSSI BIEN QUE DU PROCÉDÉ RIVOIS! indusinel. SOUS LE RAPPORT DE LA QUALITÉ, ce qui vient d'être Doit dications de ce procédé.
Cet ensemble de circonstances a ses analogues dans d'autres branches de la métallurgie générale, et ce n'est pas là un des exemples les moins frappants des caractères de simplicité .et de généralité propres aux principes et moyens mis en oeuvre par les procédés métallurgiques. Si ce n'était tendre à un développement trop long de cette discussion, je pourrais citer plus d'une opération dans le traitement des minerais de cuivre et de plomb où le soufre joue un rôle en tout semblable à celui du carbone dans l'aftinage de la fonte, Saris insister sur la concentration du cuivre dans les régules sulfurés, pendant que les autres métaux ou métalloïdes passent dans les scories, je rappellerai la longue persistance du soufre dans le cuivre soumis à l'affinage. Ce n'est souvent qu'après des écumages multipliés de scories où passent la plu-
part des impuretés du cuivre, que se produit une effervescence due à la réaction du sulfure de cuivre sur l'oxyde qui se forme à la longue, se dissout et s incorpore dans la masse. Peut-être aussi les laitiers se chargent-ils à certains moments d'une proportion plus élevée d'oxyde de battitures, ou par la sole, ou par oxydation directe, et deviennent-ils par-lé moins fluides.
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dit en dernier lieu montre que le procédé de puddlage appliqué dans le plus grand nombre de cas, avec bat-
titures et sur sole en riblons, n'est peut-être pas le plus sûr ni le plus convenable pour toute espèce de fontes (1).
Mais par la nature même du travail et de l'appareil où il s'exécute, dans un four où le puddleur voit et suit exactement ce qui passe, ce procédé se prête merveilleusement à toutes les modifications dont on peut espé-
rer quelque amélioration, et cela sans nécessiter de changements d'installation ou d'autres dépenses qui élèvent outre mesure le PRIX DE REVIENT.
Si au lieu d'acier un peu mou on veut, à qualités à l'aide Puddla" de réactifs égales de fonte, de l'acier plus dur, présentant plus addwonneis d'homogénéité et moins 'de paille lors des élabora- autre ee sies tions ultérieures, qu'on entretienne les soles avec les scories niénies du travail convenablement refroidies et agglomérées après chaque opération; qu'on ajoute aux laitiers des substances susceptibles de les rendre plus fluides, capables de les amaigrir.un peu, qui les amènent à une composition analogue à celles des bons laitiers Rivois ; qu'on puddle toujours chaud , et non-seulement il n'est pas douteux qu'on puisse obtenir par le puddlage des qualités égales à celles des anciennes méthodes au
bois, mais, et l'expérience de quelques usines que je pourrais citer le confirme, on les obtiendra au moins aussi régulièrement. .(,) Il est d'ailleurs à peine nécessaire de remarquer qu'il ne faut pas trop généraliser les conséquences de quelques analyses chimiques. 11 est clair, par exemple, que même avec des battitures comme additions, des fontes un peu plus siliceuses ou manzanésées que celles auxquelles se rapportent mes analyses,
pourraient donner un laitier moins décarburant et par suite un acier plus dur.