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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
magne et par imitation sans doute dans quelques
parait bien inférieur à celui qu'applique le procédé
usines françaises, après chaque opération on refroidit la soie par quelpes gobelets d'eau, pour en faciliter la réparation et l'aplanissement, et on charge la fonte sans
précédemment décrit. Comme manipulation, il doit en-
additions. Quand la fonte est complètement liquide, on abaisse le registre pendant quelques instants : à ce moment il y a toujours un peu de laitiers provenant de la fusion de
la couche superficielle de la sole ou des parois ; mais elles seraient insuffisantes, soit pour l'affinage soit pour
la protection du fer contre l'oxydation. On en ajoute donc (en général ce sont les scories des fours à réchauffer ou à souder) en proportion qui dépend : t° de l'état plus ou moins liquide de la fonte; 2' du régime calorifique plus ou moins élevé du four ; 5° de la quantité de scories détachée des parois et de la sole pendant la fusion.
Inconvénients de ce procedé de puddlage.
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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
On ajoute petit à petit la proportion voulue de ces scories et par là on ramène le bain à l'état pâteux ; on relève alors le clapet, et, la porte du travail bien close, on donne un coup de feu qui doit remettre les masses en fusion et provoquer l'ébullition ; c'est à la fin de ces additions de scories, et quelquefois quand les niasses commencent à refondre et à bouillir, qu'on ajoute 5 ou 4 kil, d'un mélange de 2 de sel pour un de peroxyde de manganèse. A partir du moment où la charge s'est ramollie et refondue, le brassage et le reste de l'opération sont conduits comme dans le procédé général décrit plus haut. On le voit, l'incorporation et le refroidissement du four qui l'accompagne se font ici par injection de frag-
ments menus, il est vrai, mais froids, de scories de forge ou de battitures, au milieu du bain liquide, immédiatement après la fusion de la fonte. Ce moyen me
traîner fréquemment les accidents que j'ai signalés dans la troisième période, tantôt par excès, tantôt par défaut de chaleur du four, accidents qui se résolvent en un acier ferreux dépourvu d'homogénéité et en un déchet toujours élevé. J'ajouterai que ce n'est pas là une pure hypothèse de ma part : j'ai assisté à des opérations conduites de cette manière par des ouvriers des bords du Rhin, dans une forge de l'Isère qui ne disposait pas de charbons premier choix et réguliers, ni de fontes de première pureté : les résultats généraux ont été peu satisfaisants; les puddleurs allemands se plaignaient des accidents nombreux auxquels ils étaient exposés pendant la période des additions de scories, par les défauts du chauffage surtout. D'un autre côté, en procédant à cet empâtement du bain par des scories froides, on supprime le brassage de la fonte et des scories encore liquides par lequel débute la troisième période du procédé général, opération pendant laquelle nous avons vu surtout disparaître les
principales impuretés de la fonte. On procède à LA qu'à L'ÉPUDÉGARBURATION presque en même temps RATION.
Je crois bien qu'avec les fontes pures du pays de Siegen on peut, sans grands inconvénients pour la pureté intrinsèque du produit, opérer ainsi par additions successives de scories ; mais, arec des fontes plus chargées d'éléments étrangers, la fusion simultanée de la fonte et des scories, l'incorporation avec brassage à température décroissante, valent certainement mieux SOUS d'ailleurs à cause LE RAPPORT DE LA QUALITÉ DU PRODUIT; méthode est expodes accidents auxquels la première la seconde sous sée, elle n'est pas plus favorable que