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RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
RÉACTIONS DE L'AFFINAGE DES FONTES.
Sans insister sur les détails bien connus du mazéage, il importe à. la discussion qui m'occupe de constater la
difficulté d un travail régulier et constant dans le feu de finerie anglais. 11 suffit de jeter les yeux sur les produits réunis d'un certain nombre d'opérations pour re-
connaître qu'il y a des degrés très-variables dans l'étendue des changements que la fonte peut subir au mazéage. C'est sans aucun doute à ces irrégularités qu'il faut surtout attribuer les tentatives faites en plus d'un district de forges pour substituer aux fineries anglaises ordinaires des réverbères soufflés, sur la sole desquels on espérait un travail plus précis. Cet exposé des résultats du mazéage se résume dans ces trois faits 1° Conservation du carbone, souvent même augmentation de sa teneur ; 2 ° Disparition plus ou moins régulière du silicium, du manganèse, du phosphore ;
5° Augmentation ou conservation du contenu en soufre.
Voilà donc la nature de la matière première la plus ordinaire du puddlage sec : si on y joint des fontes
brutes, elles sont blanches, souvent sulfureuses et, en tous cas, renfermant plus d'impuretés que le finmétal. Résumons rapidement les principales circonstances du puddlage sec, tel qu'il se pratique le plus souvent. Les puddlings sont généralement à parois pleines en
briques réfractaires, à sole en riblons ou en scories, mais qui se conserve très aisément pendant toute une semaine, ainsi que les parois, moyennant quelques regarnissages faits de temps en temps, après une opération. Comme dimensions, ces fontes peuvent avoir une
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sole un peu plus grande que les fours bouillants pour la même chauffe.
Le travail s'y divise en cinq périodes : Première période. - Chargement , sur la sole ,
Travail gé- duPeundsdalbaf:. sec
néralement sèche , ou à peine couverte de quelques flaques de laitiers, de 2 oo kilog. de fin-métal seul ou mélangé d'un peu de fonte brute. Durée 5 ou 6 minutes.
Deuxième période. - Fusion ou plutôt ramollissement à registre pleinement ouvert. Ce coup de feu dure 15 à 2 o minutes. Après ce temps, l'ouvrier écrase au ringard ceux des fragments qui ne sont 'pas encore ramollis ou en fusion pâteuse. Un nouveau coup de feu de 6 ou 8 minutes au plus amène la masse à un état de pâtosité que l'ouvrier prend le plus grand soin de bien maintenir pendant la période suivante. Troisième période.- Dans cet état, la masse est im-
médiatement brassée au rabot; il se dégage et déjà même un peu avant le début de cette troisième période,
des bulles et flammèches d'oxyde de carbone, mais sans que jamais la matière devienne fluide ni se gonfle beaucoup. Le puddleur a même soin de baisser quelquefois son registre de peur de faire tomber la fonte liquide sur la sole; mais cette précaution n'est pas sou-
vent nécessaire à cause de l'allure toujours un peu froide des puddlings. Quatrième période. - Au bout de 20 Ou 25 minutes de brassage une couche très mince de laitier liquide se
détache sur la sole, des grumeaux métalliques d'un blanc éclatant se soudent les uns aux autres. Le pud.dleur, armé du ringard biselé , les soulève et retourne . sur la sole, et les expose aussi uniformément que pos-
sible à la double influence calorifique et oxydante des gaz de la chauffe. C'est un véritable soulèvement sous
5 Péri"'