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Réchauffage
et corroyage de l'acier.
ET Dg L'ACIER AU FOUR A PUDDLER.
bien entendu lorsque les fontes employées sont irréprochables et que le puddlage a été bien conduit.
par douze heures lorsqu'on travaille en fer à nerfs. Si les fontes employées sont très-pures et ne donnent pas de scories trop corrosives, on marche assez régulière_ ment avec le maximum. Dans le cas contraire, la nécessité de refaire souvent la sole et de regarnir le pourtour fait que l'on dépasse
Je ne dirai qu'un mot du réchauffage et du corroyage de l'acier naturel, dont je viens de décrire la fabrication.
Les fours à réchauffer ordinaires , dans lesquels se fait cette opération, ayant toujours une action oxydante énergique, il convient de clore en grande partie le tirage, afin d'avoir, comme dans le puddlage, une grande quantité de fumée destinée à détruire l'oxygène qui pourrait
passer librement à travers les barreaux, oxyder les barres d'acier et les décarburer. Le vent forcé, sous la grille, sans être d'une nécessité absolue, devient très utile dans ce réchauffage ; il permet, puisque le tirage est en partie clos, de char-. ger plus fortement la grille en charbon et, par suite, on a moins à craindre le passage de l'air libre. Cet acier enfin, fait connu de tout le monde , ne doit pas être chauffé aussi énergiquement que le fer. A une haute température il se casse et tombe en morceaux, sans pouvoir s'étirer. La chaleur rouge intense suffit, sans aller au blanc soudant exigé pour le fer.
Cette basse température, nécessaire au travail de l'acier, oblige presque toujours, dans le corroyage , à
Durée
de l'opération. Déchet. Consommation de charbon.
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FABRICATION DU FER A GRAINS
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rarement quatre charges. Refaire la sole avec des riblons ( menue ferraille) est une opération qui exige au moins deux heures. D'après cela, on voit qu'un four emploie en moyenne par mois 55. 000 k-ilog. de fonte (1). La production en fer à grains ou acier puddlé est alors de 55. 000 kilog., la fonte faisant un déchet de 5 p. roo dans le puddlage. Quant au déchet relatif de la fonte, pour obtenir ces deux produits, comparé à celui que donne le fer à nerfs
ordinaire, il est de beaucoup inférieur, le déchet de la fonte pour fer à nerfs étant bien rarement au-dessous de 8 et 8 1/2 p. roo. Cela résulte de l'action oxydante peu énergique qui règne pendant le puddlage du fer à grains et de l'acier. La consommation de la houille dans les fours à puddler est identiquement la même, que l'on fabrique du
fer ordinaire, du fer à grains ou de l'acier. On consomme par poste de douze heures 14 à 17 hectolitres de houille menue, soit 1.120 à 1.36o kilog. pour 750 à
chauffer deux fois les paquets pour éviter les déchirures
800 kilog. d'acier brut, ou 1.5oo à 1.700 kilog. par
et avoir un bon soudage, c'est-à-dire que les paquets sont d'abord dégrossis, puis remis dans le four avant
tonne d'acier. Au premier abord, cela semble une anomalie fort
de passer dans les cylindres finisseurs. Dans la fabrication du fer à grains et de l'acier naturel, le nombre de charges au four à puddler par douze heures varie de 4 à 5, selon la qualité des fontes em-
étrange ; mais on ne tardera pas à trouver l'explica-
ployées. Le poids de la charge étant toujours de i8o kilog., avec les mêmes fontes on fait sept charges
tion du fait, si l'on remarque que précisément la basse température et la faible combustion de la houille, né(i) Je compte 22 jours de travail régulier par mois; c'est la moyenne en comptant les chômages forcés pour réparation et les jours fériés.