Annales des Mines (1859, série 5, volume 15) [Image 140]

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254 Clivages.

FORMES CRISTALLINES

Il y a un clivage assez facile suivant la base P et un difficile suivant le plan diagonal E.

Ce sel fond au-dessous de ioo degrés, et dégage aussitôt avec l'eau du fluorure de silicium. A une tem-

pérature bien inférieure au rouge Analyse.

,

il laisse 58,20

p. ioo de fluorure de plomb. 2 grammes précipités successivement par le sulfate de soude, par l'ammoniaque, puis par le chlorure de calcium, ont donné Plomb. . 0,9755 Silicium, 0,1129

48,67 p.100

Fluorurcdecalcium. 1,165 Fluor... 0,5676

28,58 p. ion

Sulfate de plomb.

Silice..

. .

. . . .

.

i,425 0,242

Pb.

-i05,5

Si. 5F1.

14,0

44 .

57,0 56,o 210,5

5,64p. ioo

Cakuk.

Trouve.

49,17 6,65 27,08

48,67 5,64 28,38

17,10 100,00

La silice est un peu trop faible, comme dans toute analyse où on ne la sépare que par précipitation ; elle tend en revanche à s'ajouter au fluorure de calcium et a dû augmenter le poids du fluor, nuosTANNATE DE PLOMB: Pl5F1, SnF12+ Forme primitive.

Prisme rhomboïdal oblique.

Les cristaux de ce sel, en lamelles très-minces, à éclat nacré , sont exactement semblables à ceux du fluostannate de baryte (Pl. I, fig . 1.4), sauf que les faces e° manquent et sont remplacées par les faces e; la face A manque également. Ils sont assez striés, surtout sur la base parallèlement au plan diagonal E.

ET COMPOSITION DE DIVERS SELS.

i08° 6' i25 57

Ç M-11

Observé. »

M

126^ :.0' P : a == 139 12 *39 12 loti 18 (P:A

P : :M= 52 48 i (.1 p. E': p.

a:

ii.

52 ho 115 44 *11.5 AIL

.----

---

122

8

96 38

122

8

96 40

Angle plan de la base.

955

Calculé.

Observe.Calculé.

ÇP : e ==.- 140 22

140 45

fi, : M 101°52 ioi°50' IP : p. = 62 34 * 62 54

k P : E == 900 M: a 151 56 1

M: e 77 i6 a : e = 125 ho e : p. = 154 42

900

13i (16 78 0 125 ho 134 45

106°22'.

Il est aussi difficile d'obtenir ce sel bien cristallisé que le fluosilicate. Il est très-soluble et tend à former une dissolution sursaturée qui se prend ensuite en une masse mamelonnée. D'ailleurs, chaque fois qu'on essaye de le redissoudre , il se décompose en partie et laisse un résidu insoluble de fluorure de plomb rete-

nant peu de fluorure d'étain. On ne peut empêcher cette décomposition par l'addition d'acide fluorhydrique; car, au contraire, l'addition de cet acide dans la dissolution du fluostannate y détermine un abondant précipité de fluorure de plomb. Cette circonstance fait

aussi qu'on n'obtient qu'une proportion relativement faible de ce sel en traitant le stannate de plomb par l'acide fluorhydrique, il reste toujours beaucoup de fluorure de plomb non dissous. J'ai obtenu, dans diverses préparations, tantôt les cristaux lamellaires décrits ci-dessus, tantôt une masse mamelonnée indéterminable. Tous deux m'ont donné à l'analyse les mêmes résultats. Cependant je suis porté à croire que les cristaux mamelonnés, formés dans

une dissolution sursaturée, appartiennent à un sel moins hydraté, mais dont la composition se trouve masquée, parce que l'eau mère dont ils sont imprégnés se prend en masse lorsqu'on essaye de les essuyer

Préparation.