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ET L'ACIER DE FORGE.
résultats favorables par M. Clay, directeur de l'usine de Mersey (près Liverpool), d'après le brevet que le sieur Riepe prit en Angleterre en 185o (1). Ce maître de forges dit que, pour transformer en acier la fonte
varier proportionnellement à sa teneur en silicium et en raison inverse de celle du manganèse uni au fer. Rarement d'ailleurs on dépasse le chiffre de i à 2 p.
du pays de Galles, on jette sur la sole du four, par charge de 280 livres de fonte, lo livres d'argile plas-
se fait pas, dans toutes les usines, au même instant; mais, comme on l'a déjà vu, son intervention n'est réellement utile que vers l'origine du brassage, lorsque l'oxygène, cédé par le peroxyde et absorbé par le
tiqué séchée réduite en poudre fine, puis 12 à 16 pelletées de battitures provenant du cingle tir ou du laminoir. Il est évident que l'argile a ici pour but la transforma-
tion des battitures en scories moins basiques. Seulement, on peut se demander si le quartz ne serait pas préférable? Le silicate d'alumine rend évidemment la scorie moins fusible et plus visqueuse, par suite, moins facile à expulser au moment du cinglage. L'argile n'a probablement été choisie que parce qu'on peut se la procurer plus facilement, sous forme pulvérulente, et que la silice déjà unie à l'alumine doit nécessairement scorifler plus rapidement l'oxyde de fer que le quartz non combiné. Mais, à ce point de vue, il sera toujours préférable de faire usage de scories siliceuses ou même de laitiers purs, rnanganésifères, plutôt que d'argile. Dans
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SUR L'ACIER PUDDLÉ
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tous les cas, quel que soit l'agent siliceux employé il faut, pour avoir un produit homogène, qu'il soit réduit en fragments aussi menus que possible. Outre les scories, on fait aussi intervenir du per-
oxyde de manganèse, au moins dans le cas où les fontes et du sel marin. elles-mêmes sont peu chargées en manganèse (Firminy, Vierzon, Saint-Chamond, Niederbronn). On l'emploie
seul ou mêlé de sel marin dans la proportion de i de manganèse pour 2 à 5 de sel. La dose employée dépend de la nature de la fonte. En général, elle devrait (1) Revue universelle de Liége, 2' année, p. 3oi.
100 du poids de la fonte. L'addition du manganèse ne
fer, peut encore servir à la scorification du silicium. A Saint-Chamond, cependant, j'ai vu ajouter une faible partie du manganèse vers la fin de l'opération, lorsque le bain débordait déjà depuis assez longtemps par la
porte de travail, et que l'acier était sur le point de prendre nature. Mais alors, avec raison, l'ouvrier disposerait uniquement la poudre à la surface du bain el ne l'incorporait qu'après la destruction complète du peroxyde. Dans ce cas, l'effet unique du manganèse et du sel est d'augmenter la fluidité des scories. On sait que le mélange de sel, manganèse et argile
avait été proposé, il y a vingt ans environ, par le docteur Schafhaütl , de Munich, en vue d'épurer les fontes par l'action du chlore. Il est facile de constater qu'il ne se dégage dans ces circonstances que de l'oxy-
gène et que l'argile est plus nuisible qu'utile. On la supprime en effet aujourd'hui à peu près partout. Dans quelques forges on en fait autant du sel marin, parce
qu'on suppose que ce corps se volatilise en grande partie sans produire d'action chimique. J'ai désiré savoir ce que devient le sel dans ces circonstances et, à cet effet, j'ai analysé la scorie d'acier venant de l'un des fours de puddlage de M. Iloltzer,
de Firminy. Elle avait coulé spontanément hors du four, par la porte de travail, vers le milieu du brassage, lors d'une opération que j'ai suivie avec la plus