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SUR L'ACIER PUDDLÉ
Et' L'ACIER DE FORGE.
En résumé, on peut affirmer que, dès maintenant le prix de revient des aciers puddlés excède à peine de 20 à 25 fr. par tonne celui des fers doux, quand on opère sur les manies fontes; et on peut ajouter, que même cette faible différence disparaîtra complétement, dès que les ouvriers puddleurs se seront mieux familiarisés avec ce travail nouveau. Mais n'oublions pas que cette conclusion suppose im7
plicitement que l'on affine, dans les deux cas, des fontes identiques ; d'où il résulte foreémetit que le prix de l'acier ne baissera jamais jusqu'au taux du fer ordinaire, puisque ce dernier s'obtient avec des 'fontes de qualité médiocre ; tandis que l'acier exige toujours des fontes pures, manganésiferes. Si dans ces limites le puddlage pour acier n'est guère Au has foyer raffinage plus coûteux que le puddlage pour fer, il en est autrepour acier estbeaucoup plus ment de l'affinage au bas foyer. L'obligation d'opérer, onéreux que l'affinage dans un creuset profond, sous une nappe de scories et pour fer doux. au-dessous du vent, sans jamais soulever la masse ferrugineuse, a pour conséquence inimédiate d'allonger
Fonte Charbon de bois Main-d'oeuvre
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i.3.0 kil. 3 000 à 3.soo (i)
Dans les aciéries étrangères de Styrie et du pays de Siegen, on brûle également 3 tonnes de charbon par tonne d'acier brut de forge. La différence des prix de revient du fer et de l'acier est par suite plus grande au bas foyer qu'au four à ré-
verbère; et, par cela même, la substitution du puddlage à l'affinage ancien offre surtout des avantages marqués dans les aciéries. Ces avantages sont même d'autant plus saillants que l'acier puddlé est aussi recherché que l'acier de forge,
tandis que le fer au bois est encore préféré au fer puddlé provenant des mêmes fontes (2). On reproche au fer puddlé de retenir constamment une forte proportion de scories. On y remédierait certainement en soumet-
tant les lopins cinglés à une sorte de ballage immédiat, ainsi que cela se pratique pour l'acier. En gé-
l'opération et de mal utiliser le combustible brûlé.
néral, pour obtenir, par la méthode anglaise, du fer de
Aussi on consomme, en général, pour l'acier de forge, le double de charbon et une fois et demie autant de journées d'affineurs que pour le fer. Ainsi, dans le procédé Comtois, on compte par tonne de gros fer marchand
puddler lentement de faibles charges à de hautes températures, puis de soumettre les lopins à un double ou triple réchauffage avec cinglage exclusif au marteau. En
Fonte Charbon de bois. Soit 7rs', déchet de halle compris; ou en li-
1.30a kil.
(i) La consommation actuelle de la méthode de Rives à Aile-
1.5oo
yard est beaucoup plus faible ; mais on ne produit que de
loi
simples massiaux que l'on réchauffe ensuite à la houille. (s) Dans la méthode allemande, on consomme deux fois autant de combustible que dans la méthode anglaise. Par tonne
gneux 5 tonnes. Main-d'oeuvre totale
qualité supérieure, il suffit (comme au reste cela se fait, en Angleterre même, dans quelques forges ) de
Tandis que dans le Berry et les anciennes affineries de Rives on consomme par tonne d'acier brut étiré
de gros fer marchand, il faut 2 `,5 de ligneux, en puddlant et
corroyant au réverbère et jusqu'à 5 tonnes, sous forme de charbon, lorsqu'A affine par la méthode allemande, les consom-
mations en fonte et main d'ceuvre étant d'ailleurs les mêmes.