Note sur la carte géologique d’une portion du département des Alpes-Maritimes, par M. Caméré. 29 octobre 1877. 6 p. [Image 494]

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PEitON . — CALC .tIRES

A LCIIINIDES .

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avril

Il m'eût été possible d ' augmenter beaucoup cette liste en puisant dans celles données par d'Archiac, Dumortier, A . d'Orbigny, etc. ; mais les premières de ces listes, qui sont les plus précises au point de vue du gisement, remontent à une époque déjà un peu éloignée, et on voit immédiatement qu ' elles auraient besoin d'être révisées . Je me suis donc borné à leur emprunter deux ou trois types bien connus, dont la détermination non douteuse a d ' ailleurs subi le contrôle de d'Orbigny ou de M . Cotteau. Un grand nombre des espèces que j'ai citées peuvent donner lieu, je le sais, à des critiques et à des discussions ; leur détermination peut être contestée ou leur valeur caractéristique récusée . Il me paraît donc indispensable, pour prévenir autant que possible les objections, d ' accompagner ma liste de quelques observations sur les diverses espèces . Toutefois, pour ne pas entraver la marche de ma discussion déjà bien chargée de détails, je reporterai ces observations, en leur donnant alors le développement nécessaire, à une note spéciale qui servira d ' annexe à la présente et à laquelle voudront bien se reporter ceux de mes confrères qui pourraient prendre quelque intérêt à ces questions . Je tiens d ' ailleurs tous mes échantillons à la disposition de ceux qui voudraient les examiner, et je serai reconnaissant des observations critiques qui pourraient m ' être faites à leur sujet. La faune importante dont je viens de donner la nomenclature a, comme on le voit immédiatement, les rapports les plus intimes avec celle qui caractérise les premiers dépôts de la Craie blanche, . et en particulier avec celle de l'étage santonien de M. Coquand (1) . Au contraire, si on la compare avec la faune de la Craie de Touraine ou de ses équivalents dans le Midi, on ne voit presque aucune affinité . Quelques-unes seulement des espèces semblent avoir apparu dès cette époque dans le bassin du Nord ; mais celles-là persistent également dans la Craie blanche. J'ai maintenant à compléter ma coupe de la Montagne des Cornes et pour cela je dois continuer à remonter la série des couches, en me dirigeant vers le sommet de la montagne par son versant nord. Les calcaires à Échinides s ' étendent tout le long de ce versant et sont surmontés, en stratification visiblement concordante, par des marnes et calcaires gris-foncés, pauvres en fossiles, dans lesquels j'ai vu seulement quelques Polypiers et encore 1'Ostrea laciniata; puis, par des grès durs, assez épais, et par des grès en plaquettes, (1) II est intéressant de comparer cette faune avec celle que M . Hébert a trouvée dans la falaise du Pollet à Dieppe et qui constitue l'un des types de la zone à Dlicraster cortestudinarium . Sur treize espèces citées, dont onze Échinides, huit se retrouvent à Rennes-les-Bains (Voir Bull ., 2 , sér ., t . XX, p . 611) .