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DU PLATINE ET DES MÉTAUX
QUI L'ACCOMPAGNENT.
riences, chaque mètre cube revient à 5 francs, en comp-
partie supérieure de la bombonne est adapté un tube recourbé plongeant dans une éprouvette pleine d'eau et haute de 2. 0 à 5o centimètres. C'est une soupape de
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tant le manganèse à 17 fr. les loo kil. ; et en estimant largement les prix de combustibles, de vases, etc., on arriverait au plus à 4 francs le mètre cube. Le prix De la fusion de fusion d'un kil. de platine affiné serait donc au plus d'un kilogramme de platine, égal à ofr,4o, et d'un kil, de platine pur à ofr,24. La quantité de gaz de l'éclairage employé à *fondre ik",595 de platine a été à peine de quelques centaines de litres, de sorte que sa valeur disparaît ici entièrement et ne peut entrer en ligne de compte , surtout quand les chiffres ne doivent pas avoir une exactitude plus grande que celle qui résulte naturellement d'expé-
riences faites dans un laboratoire et sur une petite échelle. Préparation de l'hydrogène.
Si on emploie de l'hydrogène, nous avons dit qu'on obtenait une température plus élevée. Nous préparons l'hydrogène soit dans un appareil de M. Desbassayns
de Richemond , contenant 6o litres, et où l'on met ioo kil, de zinc, soit au moyen d'un flacon ou bombonne de verre ou de grès tubulé par le bas, contenant
5o à 6o litres et rempli exactement avec du zinc en morceaux. Un tube en U amène de l'acide sulfurique au 100 à la partie supérieure du zinc, et le sulfate de zinc s'écoule par un tube de cuivre muni d'un robinet également en cuivre qu'il faut laver après chaque opération. On règle l'écoulement de ce robinet de manière que le liquide saturé de zinc, après avoir traversé la couche de métal dans la bombonne, ne puisse s'y accumuler. Un tube de verre communiquant en haut et en bas par des tubes de caoutchouc avec l'intérieur de la bombonne donne le niveau du liquide qu'elle contient. La bombonne doit être constamment aspergée d'eau froide pour empêcher toute élévation de température. Ce point est très-important. Au bouchon qui est à la
sûreté par laquelle s'échappe l'hydrogène quand on sus-
pend ou même qu'on ralentit son écoulement. Le générateur d'hydrogène peut être en plomb ou mieux en cuivre doublé de plomb. 11 est bon alors qu'il soit plongé
entièrement dans un grand baquet d'eau que l'on renouvelle constamment : il faut empêcher par tous les moyens possibles l'eau , dont la vapeur se condense dans les tubes qui amènent le gaz au chalumeau, d'y séjourner, ce qui déterminerait des oscillations dans la pression dont l'effet serait très-nuisible à l'opération. Nous le répétons encore, tous les robinets , tous les tuyaux de conduite de ces différents gaz, surtout quand on emploie le gaz de l'éclairage, doivent être à large section.
La méthode que nous venons d'exposer, appliquée à la révification du vieux platine, donne des résultats excellents. Aucun métal étranger, excepté l'iridium et le rhodium, ne peuvent exister dans le platine après qu'il a été fondu et affiné par les procédés que nous avons décrits. Toutes les matières qui attaquent le plus facilement le platine, le soufre, le phosphore, l'arsenic, l'or avec lequel on le soude, le fer, le cuivre, le palladium, l' osmium,' s'en séparent soit par l'oxydation et l'absorption par la chaux , soit par la volatilisation. Le platine contenant de l'or, du palladium, laisse échapper ces métaux à l'état de vapeur, et on peut les recueillir avec facilité en faisant entrer la flamme qui sort du four
dans un tuyaU de terre où elle dépose toutes les matières étrangères volatiles, sauf l' acide osmique ; celui-ci. se condense lui-même si l'on met un vase plein d'ammo-
niaque dans le trajet des vapeurs. D'ailleurs une partie Toms XVI,
m 859.
Avantages
de la fusion du platine.