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DU PLATINE ET DES MÉTAUX
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dans l'acide sulfurique le bouton d'argent, ce qui donne le platine comme résidu. Nous nous servons de préférence pour nos coupellaFourneau moufle chauffé tions d'un fourneau dont les moufles chauffés par la à la flamine. flamme d'un four à réverbère peuvent être -amenés à une température extrêmement élevée sans que les parois du moufle soient détruites par les cendres du combustible, ce qui arrive très-promptement quand on veut pousser au delà d'une certaine limite la température dans les fourneaux à coke. Ces chauffages à la flamme sont si parfaits pour la conservation des moufles, qu'un fourneau de ce genre, tel que nous allons le décrire, a été employé chaque jour de l'hiver depuis deux ans, servant au chauffage du laboratoire, aux calcinations de toute espèce, aux coupellations à température
élevée, sans que l'on ait eu à changer les moufles qui promettent encore un long service. Le four dont nous nous servons n'a que deux moufles, mais on en peut mettre évidemment un plus grand nombre. La fig. 4 nous dispense d'une bien longue description. L'autel A, qui sépare le foyer du réverbère où sont les moufles, doit avoir au moins 2 0 centimètres d'épaisseur, quand le fourneau doit servir souvent. Il sépare le foyer F (dont la grille doit avoir la même longueur que les moufles et une largeur deux fois plus grande environ), et le premier moufle M placé dans le réverbère de telle façon, que l'espace F compris entre le dôme du moufle et la voûte du réverbère ait au plus centimètres ; l'espace E est environ de 3 à 4 centimètres, variant d'ailleurs avec la surface de la grille. 1
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Si l'on ne prend pas cette précaution, les moufles chaufferont plus en haut qu'en bas. Au contraire, pour le second moufle, les deux espaces I et J doivent être égaux, afin que l'espace compris entre les deux moufles
QUI L'ACCOMPAGNENT.
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se remplisse en partie de la flamme qui tend à monter. Les moufles reposent sur les parties latérales de la maçonnerie du fourneau de manière à s'encastrer dans un petit cintre en briques qui laisse béante leur ouverture de chaque côté du fourneau. On ferme ces deux ouver-
tures imparfaitement avec une porte en terre, même pendant la coupellation. Mais on a eu soin de percer dans les parois du moufle à sa partie moyenne, et près de son fond, un trou 0 de 2 à 3 centimètres de diamètre, muni d'un bouchon en terre et qui, lorsqu'il est ouvert, fait un appel de l'air extérieur, active la -combustion du plomb, et entraîne dans la cheminée les vapeurs de litharge et d'acide osmique provenant des osmiures. Les moufles employés dans notre four sont des demi-cylindres dont la base a 1 2 à 15 centimètres de diamètre. Leurlongueur est de 55 centimètres. Le foyer
possède un registre R en terre réfractaire, et la houille se charge par une ouverture ménagée à la partie antérieure du foyer et en avant de laquelle est un petit tablier en tôle à bords relevés sur lequel on accumule le combustible en forme de talus. Ainsi la houille ferme elle-même l'ouverture par laquelle on la fera pénétrer plus tard dans le foyer. Nous employons dans les essais de platine une méthode qui donne directement le platine à l'état de métal
2° Coupellation simple.
fondu et maniable, et permette d'en reconnaître les propriétés physiques. C'est celle qui nous réussit le mieux; d'ailleurs, puisque nous proposons une nouvelle
métallurgie du platine, il est naturel que nous préférions les modes d'essai qui se rapprochent le plus des procédés de fabrication. Le plomb platinifère est d'abord introduit dans des coupelles ordinaires de grandes dimensions, parce que presque toujours on opère sur de grandes quantités de
Coup2Ilation
préliminaire.