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QUI L'ACCOMPAGNENT.
Alliage naturel.
tièrement par oxydation et volatilisation avant même que la totalité des métaux plus altérables, mais moins volatils, eût été chassée de l'alliage. Cet alliage, fondu une seconde fois en un lingot bien sain, a été mêlé avec celui qui venait du traitement par
le plomb et qui peut-être était encore plus doux au marteau et transformé en un lingot cylindrique qu'on
a laminé pour le transformer en médailles et en monnaies pour le gouvernement russe. M. Jacobi a assisté à toutes ces opérations, et il a fait lui- même frapper avec ce platine, que nous appellerons l'alliage naturel, une médaille à l'effigie de l'empereur Nicolas qui avait 65 millimètres de diamètre et 5 millimètres
au moins de relief. Tous ces essais monétaires ont parfaitement réussi, et cette matière a été jugée aussi parfaite et jouissant d'aussi bonnes qualités que l'alliage artificiel fait de toutes pièces avec l'iridium et l'osmium.
Sa composition après expulsion complète du fer et du cuivre était : Platine Iridium. Rhodium..
92,0 7,6 0,4 100,0
S IV.
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DU PLATINE ET DES MÉTAUX
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Préparation d'alliages en proportions variées.
La méthode que nous venons d'indiquer nous permettra de produire des alliages tertiaires dans des proportions à peu près quelconques, soit en mélangeant convenablement des minerais de compositions diverses, soit en mélangeant des minerais connus avec des osmiures d'iridium ou des résidus dont la composition a été déjà donnée. La fusion s'opère de la même manière; elle est
cependant un peu plus longue à cause de la quantité
d'osmium plus considérable qu'il faut oxyder et de la fusibilité un peu moindre de l'alliage. Il faut également un affinage plus parfait que pour le platine pur quand on veut avoir des matières en même temps très-riches en iridium et suffisamment malléables. Nous avons fait, il y a longtemps, un grand nombre d'essais, mais sur de petites quantités de matière, pour
nous rendre compte de la proportion d'iridium et de rhodium, que l'on doit introduire dans le platine pour en faire des alliages de qualités variables. Depuis nous avons pensé que des essais en grand, quand on pourra se procurer les matières premières en quantités suffisantes, devront seuls mériter une entière confiance. Ces
essais devront porter principalement sur la limite à laquelle il faut s'arrêter dans le mélange de l'iridium au platine, pour avoir un alliage maniable. Nous donnerons seulement ici quelques nombres pour servir de guides dans des essais de ce genre.
Nous avons à du minerai russe très-peu riche en rhodium mélangé en proportions variées des osmiures pulvérisés par le zinc et grillés, pour en enlever la plus
grande partie de l'osmium, et nous avons fondu le tout en présence d'un grand excès de chaux pulvérisée. La matière affinée était essayée au marteau, et nous avons vu qu'on pouvait obtenir ainsi des alliages très-durs, mais très-malléables, contenant jusqu'à 15
p. 100 d'iridium de plus que n'en renfermait déjà le minerai.
Un autre essai a été fait avec de l'osmiure grillé et du platine parfaitement pur. Nous avons obtenu ainsi un alliage contenant : Platine. Iridium
78,7 913 1 0 0, 0
Essais relatifs it l'iridium pur.