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FORMES CRISTALLINES
ET PROPRIETES OPTIQUES DE LA ZOïSITE, ETC.
Cette nouvelle manière de considérer la forme primitive de la -VVôhlérite conduit à regarder tomme hémimorphes ou hémièdres une grande partie des formes que j'ai décrites, et celles qui ont été observées par M. Dauber : malheureusement aucun des cristaux que j'ai vus jusqu'à présent n'est assez complet pour per-
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l'une est située sur les angles aigus et l'autre sur les angles obtus de la base, elles existent certainement toutes deux : les faces b' paraissent, comme toujours, hémièdres. Le cristal fig. 5 offre encore les deux modifications a, et e,; la face k (b1" b' "h') qui occupe sur l'angle antérieur de la forme primitive, une position semblable
mettre de décider si l'hémiédrie est bien régulière ; mais on peut espérer qu' un jour ou l'autre de nouveaux échantillons nous fi:Kiri-liront la solution dé tette question.
à celle que x occupe sur les angles latéraux, n'a pas une existence parfaitement assurée, car la plupart des incidences mesurées shr te cristal s'accordent presque aussi bien avec la supposition d'une face x qu'avec celle d'une face k; il est donc possible qu'il n'existe qu'une seule des formes k ou x et que cette forme soit
En attendant je supposerai l'existence de toutes les faces que nous avons figurées, M. Dauber et moi, avec la symétrie qu'elles semblaient présenter î et je vais donner la correspondance de nos anciens symboles avec
les nouveaux, ainsi que les angles qui résultent du
hémièdre.
calcul de ces symboles rapportés à un prisme rhomboïdal droit de 90016'.
Le cristal fig. 6 est un de ceux qu'il est le plus facile d'orienter ; la face nouvelle e, située sur les angles latéraux de la forme primitive, n'avait pas encore été observée jusqu'ici ; j'ignore si, comme e, elle
Les croquis (fig. 5 4; 5, 6,7 et 8) représentent î au naturel, une partie des cristaux qui ont servi à mes
observations. La fig. 5 se rapporte au cristal tabu-
a sa correspondante a sur les angles antérieur et
laire à deux zones rectangulaires qui a été représenté dans mon mémoire de 1854. Comme les incidences ne peuvent pas se mesurer avec une parfaite exactitude et que ces incidences sont très-voisines pour les faces des deux zones, aucune raison géométrique ne s'oppose à ce qu'on redresse le cristal en considérant comme ver-
postérieur. Le cristal fig. 7 où la face marquée h' paraît bien
réellement être la troncature parallèle à la grande diagonale de la base du prisme primitif porte la modification assez rare y, que j'ai observée sur un autre cristal appartenant à l'École des Mines, et qui est située
ticales les faces que j'ai placées horizontalement et réci-
proquement; la position du plan des axes optiques
sur les angles latéraux de la forme primitive : les incidences qui en ont été prises ne permettent pas d'as-
nous fournirait seule des indices certains à cet égard.
surer s'il existe ou s'il n'existe pas une face correspou-
La fig. 4, représente un cristal qui a été clivé pa-
dante y, sur les angles obtus de cette forme, mais, comme on le verra dans le tableau suivant, elles conduisent plutôt au symbole assez compliqué (b1 bl I" gi I") qu'au symbole simple (1)1 12 bi Is g' I3).
rallèlement à la face n't de gauche ; l'angle des deux faces in visibles sur la figure, ayant toujours été trouvé un peu plus grand que go°, la face x (bi I= eg')
Enfin la fig. 8 est la projection du cristal observé et mesuré par M. Dauber, telle qu'elle a été publiée
doit être regardée comme placée sur les angles latéraux
de la forme primitive ; quant aux faces e, et a, dont
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