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LAVAGE DE LA IIOUILLL
veillant. La houille lavée est déposée sur un plancher G qui s'étend sur tout l'espace occupé par des piliers en
24 à 48 heures sur le plancher G, la houille lavée est conduite par le chemin de fer FF (fig. so et i) dans les fours IIH établis sur deux lignes contiguës. Devant chacune-de ces lignes règne un embranchement de la voie
reste à la partie supérieure, et l'eau, projetée par
que l'on puisse n'introduire dans les fours que des menus parfaitement égouttés. Après être restée pendant
principale de Nevers à Brioude, de sorte que le coke
Machine
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en tôle ; cette plaque est destinée à recevoir la houille à laver ; en dessous arrive un courant d'eau intermittent, au moyen d'une pompe aspirante et foulante qui marche avec une vitesse de î 5 à 18 coups par minute ; chaque coup de piston soulève les matières à laver et les met en suspension dans l'eau. Comme il n'y a pas de retour d'eau, aucune cause ne gêne le dépôt régulier, par ordre de densité, des matières en suspension, dans
maçonnerie ni, destinés à supporter le poids souvent considérable de cette houille lavée; car il faut toujours en avoir un approvisionnement assez important pour
de M. Meynier.
AUX MINES DE IMASSAC,
peut être chargé en wagons immédiatement après avoir été retiré des fours. Après avoir jeté ce coup d'oeil rapide sur l'ensemble
de l'atelier, nous examinerons en détail l'appareil de lavage qui en est la base essentielle (1). Comme cet appareil a subi depuis deux ans de nombreuses modifi-
cations et en subit encore tous les jours, et qu'il est destiné à être modifié d'après des projets bien arrêtés, nous donnerons d'abord la description de la machine à laver telle qu'elle existait en 1858, puis nous ferons ressortir toutes les améliorations obtenues depuis cette
époque, et enfin nous donnerons la description des nouvelles machines projetées dont l'une est en construc-
tion pour une autre mine du bassin de Brassac. Le principe de la machine Meynier est le suivant une toile métallique ou une plaque perforée est placée, clans une position légèrement inclinée, dans une caisse (i) C'est l'appareil Meynier établi à Brassa° depuis 1852 et successivement modifié; c'est avec M. Meynier que toutes les améliorations et additions apportées en 1858 et 1859 ont été faites et que le. projet des nouvelles machines a été arrêté.
l'intervalle d'un coup de piston à l'autre. La houille chaque coup de piston, l'entraîne avec elle sur une toile métallique disposée sur un châssis incliné. La fig. 15, Pl. III représente l'ensemble et les détails
de l'appareil. La pompe E est mise en mouvement par une machine à vapeur oscillante de la force de 6 à 8 chevaux. Elle fournit 2 hectolitres par coup de piston ; c'est une quantité double de celle qui est nécessaire ;
mais la même pompe pourrait au besoin faire fonctionner deux appareils de lavage. Comme un seul fonc-
tionne, il y a sur le tuyau conducteur J J'J" une soupape de dégorgement qui permet de régler la quantité d'eau introduite dans la caisse M. L'eau arrive par l'ouverture J" élargie dans un sens perpendiculaire à l'axe du lavoir, de manière à ce que la gerbe d'eau soit épanouie autant que possible dans la caisse. D'ailleurs un clapet AA', pouvant tourner autour d'un axe b au moyen du levier A" A" a pour but de diviser encore cette gerbe
pour répartir la pression sur la toile 1111'; il empêche en même temps les matières en suspension dans l'eau de s'introduire dans le tuyau J J' J". La caisse M est en tôle ; elle est divisée en deux com-
partiments K' par une plaque oh également en tôle ; la toile métallique H FI', remplacée ordinairement par une feuille de zinc perforée, est posée sur un châssis
Description
ee la machine.