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DANS LES USINES DE L'OURAL.
CONSTRUCTION DES DIGUES D'ÉTANGS
vannages vers l'étang, de 4o à 5o millimètres par mètre (fig. 7). A l'extrémité de la prise d'eau, tout près de l'étang, on peut encore former un mur jointif h, h, (fig. 7). On compose ce mur de madriers de o',15 d'épaisseur pla-
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Le radeau est alors achevé , sauf les planchers. Au milieu de la longueur de la prise d'eau, ou établit
sur la longrine du seuil les montants contre lesquels d. evannage ties s'appuient les vannes (1, fig. 7, 8, 20, 11, 12 ). Ces au,t mo,ant, du canal. montants ont à subir une pression très-considérable.
cés verticalement comme des pilots et disposés tout à fait comme les poutres du mur du milieu.
On doit donc les établir aussi solidement que pos-
Lorsqu'on a affaire à un terrain peu ou pas perméable,
A cet effet, on leur donne un équarrissage de om,55 sur om,55, on les fixe au moyen d'un quadruple tenon dans les longrines du seuil (fig. 12 et 15) ; on les pose à des distances assez rapprochées : on a déjà dit qu'on ne laisse ordinairement qu'une largeur de m,42 pour chaque vanne ; on les arc-boute des deux côtés (fig. 7) de manière à les lier à l'ensemble de la construction et à la niasse du radeau ; enfin, on les réunit entre eux à leur sommet au moyen d'une forte poutre m (fig. 7, 8 et 9) qui achève de les rendre solidaires.
on peut se passer de ce mur jointif et disposer seulement des pilots isolés. L'excavation faite dans le sol met à découvert, sur
une certaine hauteur, les deux murs jointifs. On en profite pour calfeutrer les joints avec des étoupes et pour goudronner sur toute cette hauteur. Dans le mur du milieu, on passe en outre verticalement des boulons de quelques mètres de longueur (fig. ii et 12) qui assemblent la longrine du seuil au pilotis du mur. On serre ces boulons tant en bas qu'en haut, par des écrous ou par des clavettes (1). On réunit les têtes des pilots h, h, pardes traverses i (fig. 7 et 9) et on assemble celles-ci par des longrines
sible..
On donne aux montants du vannage une hauteur telle qu'ils dépassent de om,So à om,110 le niveau de la
chaussée de la digue ; vers l'étang, on y pratique des
même d'une longrine k (fig. 7 et 9) le mur en madriers jointifs h, h, (fig. En même temps, on a rempli
entailles ou coulisses pour recevoir les vannes. Sur le reste du radeau, pour la partie qui correspond au coursier, on dispose des montants n (fig. 7, 9 et io) destinés à supporter le pont qu'on aura à établir au ni-
l'excavation de terre imperméable à l'eau en la da-
veau de la chaussée de la digue. Ces montants sont
mant soigneusement, jusqu'à niveau du plan formé par la surface des longrines. Ce plan a la même inclinaison que celui des têtes des pilots, c'est-à-dire 4o à 5o millimètres par mètre.
placés de manière à ce qu'ils correspondent aux entredeux des vannages. Ils servent accessoirement pour consolider les montants des vannages. On les emploie aussi pour l'établissement des cloisons qui divisent le canal en plusieurs
(i) Lorsqu'on a établir une prise d'eau dans un terrain imperméable, on se dispense de faire l'excavation sur la moitié de la largeur de la prise d'eau; il suffit alors de faire une entaille le long du mur jointif du milieu pour pouvoir calfeutrer et goudronner et serrer les boulons.
compartiments et qui séparent ainsi la conduite des roues
ayant toute la longueur de 17 mètres. On coiffe de
Établissement des montants
hydrauliques de celle du trop-plein. Le canal doit d'ailleurs s'élargir un peu du côté de l'entrée de l'eau (fig. lo).