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310 Achèvement
des contre-forts.
CONSTRUCTION DES DIGUES D'ÉTANGS
Quand les parois verticales du conduit d'eau sont planchéiées, les contre-forts de la prise d'eau forment un compartiment fermé. On le remplit avec de l'argile u (fig. 8 et o) qu'on dame soigneusement. On bouche de même avec les plus grands soins et au moyen d'argile l'espace compris entre les madriers et les divers
Construction
du pont.
montants qui assemblent le conduit d'eau aux contreforts , et l'espace compris entre ces derniers et la digue en terre. En même temps, on fait le pont de la digue. Ce pont forme la continuation de la chaussée de la digue pardessus la prise d'eau. Son établissement n'offre aucune
difficulté, car on trouve aisément sur le radeau le nombre de points d'appui nécessaire. Disposition
des vannes.
On peut alors poser les vannes (y et y', fig. 7, 9 et Io). On distingue les vannes y qui fournissent l'eau aux conduits des roues hydrauliques, et les vannes y' qui laissent écouler le trop-plein ou qui servent pour vider l'étang. Les unes et les autres ont ordinairement une largeur de -,/12, comme on a déjà eu l'occasion de le dire ; mais leur hauteur et leur disposition diffèrent.
Le vannage y qui admet l'eau dans le canal des usines consiste en une vanne de fond, unique, ayant de 11u,42 à i'",8o de hauteur. L'espace qui, au-dessus de la vanne, sépare les deux montants de vannage consécu-
tifs est fermé au moyen de madriers jointifs calfeutrés. Lorsqu'on veut admettre l'eau dans le canal des usines, on soulève la vanne qui est munie à cet effet d'une forte tige en bois x (fig. 7, 9 et Io) percée de trous de distance en distance dans sa partie supérieure. Pour soulever la vanne, plusieurs ouvriers, placés sur le pont, introduisent une barre en bois dans
l'un des trous de la tige qui se trouvent au-dessus
DANS LES USINES DE L'OURAL.
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de la poutre transversale, et en appuyant une extrémité
de la barre sur cette poutre ils soulèvent la vanne, et la maintiennent dans cette position. Si un seul mouvement ne suffit pas, on retire la barre du trou supérieur et on l'introduit dans le trou qui se trouve immédiatement au-dessous. Dans les prises d'eau d'une construction plus mo-
derne, on a simplifié la manuvre en fixant sur la vanne des tiges en fer qu'on manie comme chez nous au moyen d'une crémaillère et de roues d'engrenage (fig. 2o). Les vannages y' qui laissent écouler le trop-plein ou qui servent à vider l'étang occupent toute la hauteur de
la digue. Ils se composent de deux ou de plusieurs vannes superposées; dans l'exemple que je décris il y en a deux ; elles sont disposées de manière à pouvoir glisser l'une sur l'autre. Ordinairement on fait la vanne inférieure moins haute que la vanne supérieure. Lorsqu'il s'agit de vider le trop plein, on laisse écouler
l'eau par-dessus la vanne supérieure, en déversoir, ou bien encore entre les deux vannes. Lorsqu'il s'agit de vider complètement l'étang, on ouvre le vannage
sur toute sa hauteur. On commence par retirer la vanne supérieure, et lorsqu'il y a plusieurs vannes su-
perposées, celle du fond est retirée la dernière. Les vannes sont manuvrées comme celles du conduit des usines. Avec la pose des vannes, la construction de la digue se trouve achevée. Je ne puis cependant quitter ce sujet sans dire quelques mots des conduites qui partent de la
prise d'eau. Les canaux qui emmènent l'eau de trop-plein et qui vident au besoin l'étang jusqu'au fond sont ordinairement de grandes conduites ayant toute la hauteur de la
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