Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
PSEUDOIVIOUPHOSES.
ellephysiques ou chimiques ; mais leur formation Bien même résulte essentiellement des forces vitales. cessent pas de que les agents physiques et chimiques ne forces, s'exercer, ils sont alors réglés par ces dernières du règne qui produisent toutes les substances organisées substances animal et du règne végétal. Quant à ces et essentiellement organiques elles-mêmes, elles sont d'acomposées de carbone, d'hydrogène, d'oxygène, sont zote, tandis que leurs parties les plus résistantes 'exemple, au contraire minérales ; elles consistent, par le têt des mollusques, en carbonate de chaux qui forme les infusoires en silice secrétée par les spongiaires, par qui et par certains végétaux, en phosphate de chaux constitue surtout le squelette osseux des animaux vertébrés et qui se retrouve aussi dans les végétaux. Quoique le phosphate de chaux soit extrêmement ré-
pandu dans la nature, il n'a offert jusqu'à présent qu'un 'seul cas de pseudomorphisme. Lorsqu'il com-
pose les os ainsi que divers corps organisés, il est bien vrai qu'il se montre sous une forme empruntée; mais alors il doit cette forme à l'action des forces vitales. En résumé, les minéraux pseudomorphiques ou pseudomorphosés sont extrêmement variés. Ce sont, en effet, des corps simples, des sulfures, des arséniures, des chlorures, des fluorures, des oxydes, des silicates, des hyclrosilicates, des tungstates, des molybdates, des sulfates, des phosphates, des carbonates et quelquefois
même des substances organiques. Ils appartiennent
donc à toutes les familles du règne minéral. Certains minérauxn' ont pas encore été observés parmi pseudomorphosés ; ceux qui sont pseuclomorphiques ou généralement assez rares, et leur anamais alors ils sont logie avec d'autres espèces de la même famille permet de regarder leur pseudomorphisme comme possible.
PSEUDOMORPHOSES.
385
D'ailleurs, les substances réputées les plus insolubles et les plus infusibles sont pseudomorphosées ; telles sont le corindon, le spinelle, le quartz, l'amphigène, les silicates. Tandis que d'un autre côté, les substances psett-
domorphiques peuvent être elles-mêmes insolubles et infusibles ; car le graphite se substitue à la pyrite de fer, et les oxydes ou les silicates remplaçant fréquemment d'autres minéraux. Enfin, par cela même qu'un minéral est souvent détruit complètement, un autre minéral, dès que les circonstances seront favorables, viendra se développer postérieurement et occupera l'espace laissé vide par le premier. Ainsi, de proche en proche, on est naturellement conduit à admettre qu'un grand nombre de minéraux peuvent être pseudomorphiques ou pseudomorphosés. La généralité du pseudomorphisme montre bien toute son importance ; mais l'étude des cas particuliers n'offre
guère qu'un intérêt spécial, moindre, en tout cas, que celui qui lui a été attribué dans ces derniers temps. Si l'on passe en revue les minéraux pseudomorphosés, bien qu'ils puissent appartenir à toutes les familles,
on observe qu'ils sont relativement plus ou moins solubles ou décomposables. Ils sont aussi plus souvent détruits par altération que par déplacement ; en sorte que dans le pseudomorphisme, le minéral nouveau se forme généralement aux dépens de l'ancien. Les métaux natifs, les sulfures, les arséniures, les oxydes métalliques qui se transforment fréquemment en sels ayant ces métaux pour bases ne laissent aucun doute à cet égard. Les minéraux pseuclomorphosés par déplacement ne.
sont pas très-variés. Ce sont notamment le sel marin, la chaux carbonatée fluatée , sulfatée, la baryte sulfatée, le quartz, divers sulfures ou minerais métalli-
Pi,enrlomorphisme
par altération et par déplacement.