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ÉTUDES ET EXPÉRIENCES SUR LE MÉTAMORPHISME.
ne présente rien de particulier. D'après ce que nous avons dit plus haut sur la production de la structure feuilletée, les pressions latérales auxquelles elle paraît devoir son origine, auraient agi à peu près horizontalement. Elles étaient donc probablement de même nature que le refoulement, qui a donné lieu ultérieurement, dans les terrains stratifiés plus solides, à ces ploiements et contournements divers caractéristiques des chaînes de montagnes.
Ainsi, de même que la structure nerveuse du fer annonce les actions mécaniques qu'il a subies, de même
ces plus anciensterrains paraissent déjà témoigner de
la force de contraction qui a produit plus tard les chaînes de montagnes. Cette force s'est peut-être bornée dans ces premières époques à produire la schistosité des couches, en même temps qu'en raison même de leur état de mollesse, elle augmentait leur épaisseur par refoulement, en les ondulant à peine. Quoi qu'il en soit des hypothèses auxquelles on se Refroidissement des laisse facilement entraîner, et tout en reconnaissant régions profondes du globe qu'elles n'ont pas encore de fondements suffisamment accusé par les terrains solides, on a le droit de croire que les gneiss anciens les plus anciens, accusent la température élevée de la surface du globe comme par l'ensemble dans ces périodes reculées. La production si univerdes phénomènes métamorphiques. selle de roches cristallines dans ces terrains fondamentaux , concourt avec tout l'ensemble des phénomènes métamorphiques à faire admettre un refroidissement général dans les parties profondes du globe. C'est un argument des plus positifs à opposer aux partisans exagérés des causes actuelles, qui veulent, avec Hutton ,
que l'origine de notre planète se perde dans la nuit d'une période indéfinie, pendant laquelle les phénomènes géologiques n'auraient cessé de tourner dans le même cercle.
EXPÉRIENCES ET CONSIDÉRATIONS THÉORIQUES.
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Bien que ces questions soient encore fort obscures, Unité dans les causes nous entrevoyons une grande simplicité d'actions qui a du donné lieu à une grande diversité d'effets, et les pro- métamorphisme, des ductions immédiates d'une mer suréchauffée, la cristal- roches éruptives
lisation des roches éruptives, le métamorphisme des couches stratifiées, ne paraissent pour ainsi dire que les modes divers d'un même phénomène à des âges différents.
et des dépôts
de la mer primitive.
Du reste, des conclusions moins vagues doivent être La formation des roches ajournées à l'époque, peu éloignée peut-être, où l'on granitoïdes arrivera à produire artificiellement le granite. L'ex- parait devoir ètre éclaircie périence synthétique a déjà été fort utile depuis Hall, par l'expérience et ,c'est à elle qu'il paraît appartenir encore de jeter synthétique, plus que un rayon de lumière décisif sur une formation oit par l'observation directe. l'observation directe n'a sans doute plus guère à apprendre.
Si l'expérimentation, armée de ses procédés les plus Avenir probable de ingénieux, a été nécessaire pour nous conduire à l'in- l'expérimentation
telligence des phénomènes les plus rapprochés de
nous, et dont nous sommes témoins à chaque instant, tels que la pesanteur de l'air, la foudre, etc., combien, à plus forte raison, ne devrons-nous pas être forcés d'y recourir, quand il s'agit des faits géologiques, dont les plus importants ne se répètent plus de nos jours, du moins sous nos yeux, et ont laissé pour témoin unique un résultat final, ne conservant plus aucune trace des actions intermédiaires qui l'ont produit.
Jusqu'à la fin du siècle dernier, la géologie avait été tout à fait hypothétique ; elle est entrée alors dans une voie positive, basée sur l'observation des faits et l'induction. Elle paraît aborder depuis peu une nouvelle période où elle s'éclairera dans ses phénomènes de tout ordre, chimiques, physiques et mécaniques,
dans l'étude des phénomènes géologiques
de tout ordre,