Annales des Mines (1859, série 5, volume 16) [Image 254]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

484

MÉTALLURGIE DU ZINC

DANS LA HAUTE SILÉSIE.

et les transports intérieurs soient aussi faciles que possible. Enfin, au point de vue économique, une amélioration importante est la construction à l'intérieur et de chaque côté des lignes de fours, d'un chemin de fer

des allonges. On élève de même la sole jusqu'à sa hauteur

permettant aux wagons de la mine d'entrer sous les halles, de manière que le charbon chargé à l'orifice même du puits peut arriver directement jusqu'au pied Construction

dos fours.

du fourneau où il doit être employé. Pour établir les fours, on construit tout d'abord en contre-bas du sol de la halle un conduit voûté régnant sur toute la longueur et auquel viennent se raccorder des voûtes transversales en nombre variable ; tantôt il y en a une pour chaque grille, tantôt il y en a une seulement pour chaque massif de deux fours, et dans ce cas

elle se trouve au-dessous du passage existant entre deux massifs successifs ; la première disposition est employée à Lippine, et la seconde à Lydogniahütte. a soin de ménager dans la voûte longitudinale une ouverture correspondant à chaque foyer, et l'on élève progressivement la maçonnerie ordinaire qui forme le massif inférieur du four. A une certaine hauteur , on place les plaques de fonte à nervure il (fig. A et 6, Pl. VII), destinées à soutenir la grille, et l'on continue jusqu'à la hauteur des banquettes ab, cd (fig. 5 et G) , sur lesquelles coulera le zinc, en ayant soin de laisser la place nécessaire pour un revêtement en briques réfractaires à l'intérieur du foyer. On élève un peu plus les murs des extrémités et l'on met en place les cadres en fonte destinés à supporter les portes des foyers. Cela fait, on laisse sécher quelques jours. On continue ensuite en plaçant les plaques de fonte munies d'un rebord ab, cd, et en élevant les petits murs destinés à former les cases aba'11, ccle, en ménageant, toutefois, les ouvertures rr(fig. 2), dans lesquelles aboutiront les extrémités

485

définitive en l'inclinant un peu vers l'extérieur, et l'on place sur chacune des faces la plaque de fonte fg régnant sur toute la longueur et recouvrant les cases abajb',cde. On fait en même temps les fours de grillage h (fig. 2 ) le four à cuire les moufles k et le petit fourneau pour la refonte, en ménageant dans les murs de séparation des

ouvreaux pratiqués au niveau de la sole et obliques vers l'extérieur. Ces ouvreaux communiquent, en outre,

avec un conduit rectangulaire vertical pratiqué dans l'épaisseur de la maçonnerie et se continuant à l'extérieur par une cheminée haute de 5o à 6o centimètres. Tous ces fours sont en briques ordinaires, à l'exception du revêtement des murs de séparation à l'intérieur du four de réduction, et sont fermés à l'aide de portes en tôle. Ces accessoires terminés, on s'occupe d'achever le four de réduction proprement dit : pour cela, on fait

d'abord le foyer ; on met en place les barreaux de la grille et l'on construit le revêtement en briques réfractaires, puis on dispose les petits murs de séparation en

faits d'avance avec la même pâte réfractaire qui sert à fabriquer les moufles ; on les fixe en ayant soin d'enduire leur face inférieure de mortier, et leur face extérieure sera ultérieurement recouverte d'une plaque de fonte destinée à les garantir contre les chocs; on construit alors les voûtes cylindriques reposant sur

ces petits murs et destinées à fermer la partie supérieure des embrasures. On scelle ensuite comme précédemment sur le prolongement des murs nn..... des pla-

ques n'n'..... ayant la même hauteur et la même épaisseur, mais un peu moins larges ; on monte sur de petits murs provisoires les arcs en bois destinés à soutenir la grande voûte, on les recouvre de planches pour avoir une surface continue, et l'on met ensuite en place

1