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A FORCE CENTRIFUGE.
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NOUVEAU VENTILATEUR
canaux mobiles sont animés, l'air tend à pénétrer dans l'intérieur de la couronne suivant des directions relatives fort obliques. J'ai adopté pour tracés (voir fig.5) des spirales logarithmiques, qui font avec toute circonférence ayant son centre sur l'axe un angle uniforme de 20 degrés. Il m'a paru nécessaire de multiplier les ailes pour
que le mouvement de l'air soit guidé d'une manière parfaite. J'en ai porté le nombre à o ; ce qui, en raison de leur longueur, rend les canaux assez étroits. Cette multiplicité a , il est vrai, un inconvénient réel, celui d'augmenter l'intensité des frottements qui dans les ventilateurs exercent une influence nuisible très-notable.
Mais l'inconvénient d'agir sur l'air d'une manière incomplète et de laisser les divers filets fluides prendre des directions différentes et des vitesses inégales m'a paru encore plus essentiel à éviter. J'ai en cela imité la pratique des bons constructeurs de turbines, qui munissent toujours leurs roues d'un très-grand nombre d'aubes. D'un côté, les ailes sont, par l'intermédiaire d'une feuille de tôle, solidement fixées au plateau, qui a été tourné avec soin ; extérieurement, elles sont assemblées dans une autre feuille de tôle annulaire. Ainsi toutes les parois des canaux sont solidaires et participent à la rotation. Si les anneaux extérieurs étaient plans et perpendiculaires à l'axe, les canaux présenteraient à la sortie une section beaucoup plus grande qu'à l'entrée, et il est probable que la régularité du mouve-
ment de l'air y serait contrarié par des remous. Pour empêcher cet effet de se produire, j'ai donné aux disques annulaires une .forme conique assez prononcée, de sorte que la hauteur des ailes est moindre à l'extrémité qu'à l'origine. Pourtant je n'ai pas jugé nécessaire
d'établir une compensation complète, et le rapport des
orifices de sortie et d'entrée se trouve dans ma construction exprimé par le nombre 1,25. En raison de ce léger évasement , les canaux peuvent être assimilés à des ajutages faiblement divergents, qui dilatent régulièrement la veine fluide, sans empêcher l'écoulement de se faire à gueule-bée.
Là partie fixe de la machine comprend denx pavillons FE,E'F' correspondant aux deux couronnes d'ailes,
Mi socle GG qui leur sert de support et sur lequel et tin double sônt boulonnés les deux pieds pont H.
Les pavillons jouent un rôle analogue à celui des conduits adducteurs qui amènent et distribuent l'eau aux roues des turbines. Ils sont formés d'un corps cylindrique, offrant à l'air extérieur une ouverture évasée, et d'un fond bombé K, K', venu de fonte avec lui, qui s'y relie par trois cloisons L, L', disposées selon des plans méridiens. Entre ces deux parties, chaque pavillon présente un débouché cylindrique 114, M`, qui verse à chaque couronne d'ailes l'air aspiré. Le débouché est d'un plus grand diamètre que le corpS , auqiiel il se raccorde par une surface de révolution de profil conve-
nable, et doit présenter une section un peu moindre, afin d'éviter les chocs et les contractions de la masse fluide. Cette dernière condition en limite la hauteur, et par suite celle des aubes mobiles, qui doit être peu différente.
Pour obliger parfaitement l'air à s'écouler suivant des rayons divergeant de l'axe, trente minces feuilles de tôle nn, placées dans des plans méridiens, divisent, avec les cloisons, en trente-trois buses injectrices les débouchés des pavillons. Ces feuilles avaient été mises
dans le moule avant la coulée et sont prises dans la