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A FORCE CENTRIFUGE.
NOUVEAU VENTILATEUR
Appelons II la hauteur du mercure dans le baromètre et t la température ; comme la pesanteur spécifique du
mercure à o degré est 15,596, et que le
coefficient
de dilatation de ce métal est o ,o o 018 , je calculais P par la formule.: 13596 x 1-1
(i
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La valeur du coefficient m a été déterminée par plu-
sieurs expérimentateurs, et les nombres qu'ils ont trouvés ont différé d'une manière notable, selon la pres-
sion à laquelle les gaz étaient soumis. M. Poncelet, dans une note insérée dans les comptes rendus de l'Académie (séance du 21 juillet 1845), s'est livré à
o,000l8 X t) La dénivellation de l'eau dans le tube recourbé, mesurée en millimètres, donnait la différence P1-p.
une discussion approfondie des divers résultats publiés et de ceux qu'il a obtenus lui-même avec M. Pecqueur.
Quant à l'estimation de Q, je la faisais de la manière suivante. Négligeant les influences hygrométriques, le poids du mètre cube d'air extérieur m'était donné par l'expression
l'écoulement des gaz, on doit se servir des mêmes formules que s'il s'agissait de fluides parfaitement incompressibles, en employant, comme il faut le faire pour les liquides, des coefficients de contraction décroissant àmesure que les charges augmentent. Pour des orifices en minces parois ces coefficients sont, d'après M. Poncelet, approximativement :
1,299 x H
o,76 x (1+ o,00567 x t)' et la hauteur de l'air comprimé qui aurait fait équilibre à l'excès de pression existant dans la caisse aurait été 8 .
X (PiP).
P
D'un autre côté, chaque bouche a pour section omq,007854. Si donc n était le nombre des bouches
ou-
vertes, et si m est un coefficient de contraction convenablement choisi, le volume écoulé, estimé à la pression intérieure P1, était : P P,
et le volume Q
mxnx o,007854
2g ô
o,65
o,58
o,56 ou o,55,
P,
o,olo
o,o5o
» fois la pression extérieure. »
Dans mes expériences, le rapport
x (Pi P).
n X 0,c07854
«
» sous des différences de "pression équivalentes à
Par suite , la vitesse d'écoulement par les orifices, calculée comme s'il s'agissait d'un fluide incompressible, aurait été
V2g Tx
Il a posé cette règle : que, dans les calculs relatifs à
X (PiP),
P, - -P p a varié de
o,o5o à o,o14, et j'ai adopté pour coefficients des nombres compris entre o,fio et o,635. Ce sont, comme
on voit, à peu près ceux dont on se sert communément pour calculer la dépense d'un liquide. A la formule logarithmique précédente on peut substituer une autre formule d'un calcul plus rapide, dont les résultats, eu égard aux faibles différences de pression que les ventilateurs sont capables de produire, et au degré d'approximation que comportent les évaluations expérimentales, sont exactement les mêmes.