Annales des Mines (1860, série 5, volume 17) [Image 194]

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EXTRAIT El DISCUSSION

correspondre à la naissance de l'évasement de la cheminée, suivant un arc de cercle. Le diamètre de la cheminée en ce point, et la section annulaire, doivent être tels que la vitesse moyenne de l'eau calculée, d'après le débit donné par la formule ci-dessous, y soit à peu près de 4 à 5 mètres par seconde. Si on admet que l'appareil d'épuisement soit assez heureusement disposé pour que la masse liquide m M, animée de la vitesse y dans la région du tuyau ascensionnel voisine et un peu au-dessus de l'orifice de la tuyère, soit composée de filets animés de vitesses sensiblement parallèles entre elles, et à l'axe du tuyau, il n'y aura, à partir de ce point jusqu'à l'orifice de dégorgement, que des pertes de force vive peu considérables, et l'on aura très-approximativement, en appelant 11 la hauteur à laquelle l'eau est élevée au-dessus du niveau du réservoir inférieur, par u la vitesse moyenne qu'elle

conserve à l'orifice de dégorgement.:

(m+M)911+

(n,

qui se réduit à

= 2gil

(mg-11,1)141 2

" (P

sera au moins égale à

, p désignant la

pression atmosphérique, et 8 le poids spécifique de la vapeur à la pression P, qui existe dans la chaudière. De la relation

mV=(m+ M)v, on tire

9-8 (PP) SH

'

ce qui fait connaître le nombre de kilogrammes d'eau qui peuvent être élevés à la hauteur H par chaque kilogramme de vapeur dépensée.

S désignant toujours l'orifice de la tuyère, et s la section du tuyau ascensionnel où le mélange de la va-

peur et de l'eau liquide entraînée étant complet, constitue une colonne composée de filets sensiblement parallèles, animés moyennement de la vitesse y, et dont le poids spécifique est D, on aura

u'.

(Nous supposons ta pression dans la région où dé-

bouche la tuyère sensiblement égale à la

d'où

pression

S

&D

atmosphérique.) Si l'orifice de dégorgement a un diamètre égal au triple de celui de la section dans laquelle existe la vi-

s

V2

de y, et par conséquent l'équation

tesse y, u sera

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DU MEMOIRE DE M. GIFFARD.

9

précédente se réduit à

9 DA 8

Pp

On peut admettre ici que la section s est celle du rétrécissement que présente le tube ascensionnel, un peu au-dessus de la tuyère. Voici deux applications de ces formules qui ne peu-

vent être considérées que comme approchées. Soit

V2 "=--- -9 x 2911. 8

La vitesse V de la vapeur à la sortie de la tuyère

une chaudière renfermant de la vapeur à une pression absolue de 8 atmosphères, au moyen de laquelle on veut élever de l'eau à 4 mètres de hauteur verticale. Le